La campagne “Coupe du Monde Zéro Déchet 2026 Canada” gagne du terrain

Olivia Carter
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Le compte à rebours pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 a commencé, et le Canada poursuit un objectif ambitieux au-delà du terrain – accueillir le tout premier tournoi international de football zéro déchet. Alors que Toronto, Vancouver et d’autres villes canadiennes se préparent à accueillir cet événement sportif mondial, une coalition d’organisations environnementales, d’agences gouvernementales et de partenaires corporatifs a lancé une initiative de durabilité complète qui pourrait redéfinir la façon dont les grands événements sportifs abordent leur impact environnemental.

“Il ne s’agit pas seulement de réduire les déchets dans les stades,” explique Dr. Sarah Chen, conseillère en politique environnementale pour le Comité organisateur canadien de la Coupe du Monde. “Nous réimaginons toute l’infrastructure de l’événement à travers une optique de durabilité – de la construction et du transport aux services alimentaires et aux produits dérivés.”

L’initiative, officiellement connue sous le nom “Au-delà du but: La Coupe du Monde 2026 Zéro Déchet du Canada“, vise à détourner 95% de tous les déchets liés au tournoi des sites d’enfouissement grâce à une approche à multiples facettes qui est en développement depuis l’annonce de la candidature réussie du Canada en 2018.

Au BMO Field de Toronto, où d’importantes rénovations sont en cours pour accueillir les matchs de la Coupe du Monde, les équipes de construction mettent en œuvre les principes de l’économie circulaire en réutilisant les matériaux de construction et en intégrant des systèmes d’énergie renouvelable. Des efforts similaires sont en cours au BC Place de Vancouver, où des installations spécialisées de tri des déchets sont en construction pour gérer les besoins complexes de recyclage pendant le tournoi.

“Nous avons étudié les Coupes du Monde précédentes et identifié que les contenants de service alimentaire représentent près de 40% des déchets visibles,” déclare Marco Alberti, coordinateur de durabilité pour le comité d’accueil de Vancouver. “En imposant des articles de service compostables et en mettant en place des stations de tri des déchets claires avec des bénévoles formés, nous prévoyons de récupérer plus de 75 tonnes de matériaux compostables uniquement lors des matchs de Vancouver.”

L’initiative s’étend au-delà des opérations du stade. Les villes hôtes développent des plans de transport qui privilégient les transports en commun et l’infrastructure cyclable pour réduire les émissions de carbone liées à l’afflux de visiteurs internationaux. Toronto élargit temporairement son programme de partage de vélos et crée des corridors dédiés aux supporters desservis par des navettes électriques.

Les commanditaires corporatifs sont également essentiels au succès de la campagne. Tim Hortons s’est engagé à servir des boissons dans des tasses réutilisables ou entièrement compostables dans tous les sites du tournoi, tandis que Canadian Tire a promis de mettre en œuvre un programme de reprise pour les articles promotionnels et les produits dérivés des supporters.

“Ce qui rend cette initiative révolutionnaire, c’est son approche holistique,” note Emma Wilson, directrice de CO24 News. “Plutôt que de traiter les déchets comme une réflexion après coup, le comité organisateur a intégré la durabilité dans tous les aspects de la planification dès le premier jour.”

Le programme fait face à des défis importants, particulièrement dans la coordination d’approches cohérentes de gestion des déchets à travers plusieurs sites et juridictions. Les critiques ont souligné les coûts environnementaux inhérents à un tournoi qui s’étendra sur trois pays – le Canada, les États-Unis et le Mexique – nécessitant de nombreux déplacements aériens pour les équipes et les supporters.

Néanmoins, les défenseurs de l’environnement sont optimistes quant à l’impact potentiel à long terme de l’initiative. “Les grands événements sportifs ont traditionnellement été associés à d’énormes déchets et empreintes carbone,” observe David Peterson, chercheur principal au Centre canadien de politique environnementale. “En démontrant que même des événements de cette ampleur peuvent fonctionner de manière durable, nous établissons de nouvelles normes pour l’industrie du sport et du divertissement à l’échelle mondiale.”

Le comité organisateur développe des métriques de suivi complètes pour mesurer l’efficacité du programme, avec des résultats qui seront publiés en temps réel pendant le tournoi. En cas de succès, l’approche zéro déchet pourrait devenir un modèle pour les futurs tournois de la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques.

Alors que le Canada se prépare pour son moment sur la scène sportive mondiale, la question demeure: cette initiative environnementale ambitieuse réussira-t-elle à transformer notre approche de la durabilité lors des grands événements internationaux, ou les défis pratiques de mise en œuvre s’avéreront-ils trop difficiles à surmonter?

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