Affaire de cruauté envers les animaux à Vernon 2024 : une femme évite la prison après un plaidoyer

Olivia Carter
4 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Dans une affaire troublante qui a secoué la communauté de Vernon, une femme de la région a plaidé coupable à des accusations de cruauté envers les animaux après avoir abandonné ses animaux de compagnie sans nourriture ni eau pendant une période prolongée. La procédure judiciaire, qui s’est conclue hier au palais de justice de Vernon, a révélé des détails bouleversants de négligence ayant finalement conduit à la mort d’un animal.

Donna Marie Charpentier a plaidé coupable aux accusations en vertu de la Loi sur la prévention de la cruauté envers les animaux après que des agents de la SPCA ont découvert les animaux abandonnés dans sa résidence suite à des signalements préoccupants de voisins qui n’avaient pas vu la défenderesse depuis plusieurs semaines.

“La scène qui a accueilli nos agents en était une de profonde négligence”, a déclaré l’enquêtrice de la SPCA Eileen Dover, qui a dirigé l’opération de sauvetage. “Aucun animal ne devrait jamais être soumis à de telles conditions. Les animaux survivants étaient gravement déshydratés et malnutris.”

Selon les documents judiciaires obtenus par CO24 News, Charpentier avait quitté sa résidence pendant environ trois semaines, laissant ses animaux de compagnie sans provisions adéquates. Lorsque les agents de la SPCA ont accédé à la propriété, ils ont trouvé un animal décédé et d’autres dans un état critique.

Le juge de la Cour provinciale a accepté une soumission conjointe de la Couronne et de la défense, condamnant Charpentier à une interdiction de posséder des animaux pendant 10 ans, ainsi qu’à une amende de 2 500 $. L’absence de peine d’emprisonnement a suscité des réactions mitigées de la part des défenseurs du bien-être animal au Canada, qui soutiennent que les sanctions pour cruauté envers les animaux ne reflètent souvent pas la gravité des souffrances infligées.

“Bien que nous respections la décision de la cour, cette affaire illustre pourquoi nous continuons à plaider pour des peines plus sévères dans les cas de cruauté envers les animaux”, a déclaré Marcie Johnson, directrice de la Coalition pour la protection des animaux de la C.-B. “Il ne s’agit pas simplement de crimes contre des biens—ils impliquent des êtres sensibles qui éprouvent douleur et souffrance.”

L’avocat de la défense, James Halford, a expliqué au tribunal que sa cliente traversait une crise de santé mentale au moment de l’incident, ce qui a contribué à son incapacité à prendre des dispositions appropriées pour les soins de ses animaux.

“Mme Charpentier regrette profondément ses actions et reconnaît la souffrance causée par sa négligence”, a déclaré Halford lors des observations sur la peine. “Elle a assumé l’entière responsabilité par son plaidoyer de culpabilité.”

Cette affaire survient dans un contexte d’attention croissante portée à la législation sur le bien-être animal à travers le Canada. Les données de la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux indiquent une augmentation de 23 % des cas signalés de cruauté envers les animaux au cours des cinq dernières années, soulevant des questions quant à l’efficacité des sanctions actuelles comme moyen de dissuasion.

Les animaux survivants ont depuis été réhabilités et placés dans de nouveaux foyers grâce au programme d’adoption de la SPCA. La vétérinaire Dr Samantha Wei, qui a traité les animaux, a décrit leur rétablissement comme “remarquable compte tenu de l’état grave de négligence qu’ils ont enduré”.

Alors que des communautés partout en Colombie-Britannique sont confrontées à des cas similaires, l’incident de Vernon souligne l’importance cruciale d’établir des plans d’urgence pour les soins des animaux de compagnie lors de situations personnelles difficiles.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *