Danielle Smith fait l’objet d’un examen minutieux concernant les plans de séparation de l’Alberta

Olivia Carter
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Lors d’une conférence de presse tendue hier, la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a tenté de prendre ses distances avec son plaidoyer antérieur en faveur de l’indépendance provinciale, alors que les journalistes insistaient pour obtenir des précisions sur les ambitions souverainistes de son gouvernement. Le malaise visible de la première ministre a mis en évidence la corde raide politique sur laquelle elle marche désormais, entre l’apaisement de la faction séparatiste de son Parti conservateur uni et le besoin de rassurer les Albertains ordinaires préoccupés par l’unité nationale.

“Soyons absolument clairs : je ne cherche pas l’indépendance pour l’Alberta,” a déclaré Smith, d’une voix ferme mais avec un langage corporel révélant une tension sous-jacente. Cette déclaration intervient après des années de soutien documenté de la première ministre à ce qu’elle qualifiait autrefois de “séparation nécessaire” si Ottawa poursuivait des politiques qu’elle jugeait préjudiciables aux intérêts économiques de l’Alberta.

La controverse découle du leadership de Smith au sein du Parti indépendantiste Wildrose et de ses nombreuses déclarations publiques soutenant la potentielle sortie de l’Alberta de la confédération. Entre 2018 et 2021, Smith a régulièrement plaidé pour que l’Alberta cherche sa souveraineté si les politiques fédérales en matière d’énergie et d’environnement restaient inchangées. Son célèbre éditorial de 2019, publié dans le Calgary Herald, affirmait explicitement : “L’Alberta doit préparer des options d’indépendance comme levier contre l’ingérence d’Ottawa.”

La politologue Dre Margaret Chen de l’Université de Calgary note que cela représente un handicap politique important. “La première ministre tente de réécrire son histoire politique,” a expliqué Chen. “Les électeurs ont une longue mémoire, et l’imposant dossier de sa rhétorique séparatiste contredit son discours actuel d’engagement envers le fédéralisme canadien.”

L’approche de Smith concernant les relations fédérales a soulevé des inquiétudes même parmi les partisans conservateurs traditionnels. La Loi sur la souveraineté de l’Alberta, législation phare de son gouvernement, a été critiquée par des experts constitutionnels comme potentiellement illégale et certainement déstabilisante pour les relations fédérales-provinciales. L’ancien ministre du cabinet progressiste-conservateur Richard Morton s’est publiquement demandé si cette législation n’était qu’une “séparation par la porte arrière.”

Les implications économiques de la rhétorique souverainiste de Smith se sont déjà manifestées concrètement. Des analystes financiers de la Banque Royale du Canada ont récemment cité “l’incertitude politique et les préoccupations de souveraineté” comme facteurs dans leurs perspectives revues à la baisse pour le secteur énergétique albertain. La Chambre de commerce du Canada a également averti que ce jeu d’équilibriste constitutionnel crée un environnement d’affaires instable.

Confrontée à des questions directes sur ses déclarations antérieures, Smith a tenté de pivoter vers des critiques de la politique fédérale, notamment sur la tarification du carbone. “Ce que les Albertains veulent, c’est un accord équitable au sein de la confédération,” a-t-elle insisté, bien que les murmures dans la salle de presse suggéraient que les journalistes demeuraient sceptiques.

La difficulté de la première ministre à concilier son passé avec sa position actuelle refl

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