Doig Day 2025 met en lumière l’éducation autochtone dans les écoles de la Colombie-Britannique

Olivia Carter
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Dans les collines ondulantes du nord-est de la Colombie-Britannique, une profonde révolution éducative prend tranquillement racine. À l’approche de la Journée Doig 2025, les savoirs autochtones ne sont plus relégués à de brèves mentions dans les manuels scolaires, mais sont devenus un programme vivant et dynamique qui résonne dans toutes les salles de classe de la C.-B. Cette célébration annuelle, prévue pour début juin, représente bien plus qu’une vitrine culturelle—elle incarne un changement fondamental dans la façon dont le patrimoine autochtone est intégré à l’éducation moderne.

“L’apprentissage se fait différemment lorsque les enfants peuvent toucher, goûter et vivre la culture directement,” explique Sarah Patchett, coordonnatrice de l’éducation autochtone du district scolaire 60. “L’approche par manuel a sa place, mais nous avons découvert que les expériences culturelles immersives créent des liens plus profonds et significatifs pour tous les élèves.”

L’évolution de la Journée Doig reflète des changements plus larges dans les systèmes éducatifs canadiens, où les perspectives autochtones sont de plus en plus reconnues comme essentielles plutôt que complémentaires. Les élèves, qu’ils soient autochtones ou non, participent à des activités traditionnelles comprenant la préparation de bannique, le tannage de peaux, des promenades médicinales et des ateliers linguistiques dirigés par les gardiens du savoir de la Première Nation de Doig River.

L’aînée Margaret Attachie, qui contribue au programme depuis ses débuts, note des progrès significatifs : “Quand nous avons commencé, beaucoup d’enfants n’avaient jamais entendu nos histoires ou notre langue. Maintenant, je vois des élèves me saluer en langue beaver et comprendre notre lien avec cette terre. Ce savoir appartient à tous ceux qui vivent ici.”

L’initiative s’aligne avec les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation concernant l’éducation et a été reconnue comme un programme modèle dans toute la Colombie-Britannique. Ce qui a commencé comme un événement d’une journée s’est étendu à des connexions curriculaires tout au long de l’année qui intègrent les perspectives autochtones dans les mathématiques, les sciences, la littérature et l’histoire.

Jeremy Hannay, surintendant du district scolaire 60, souligne les avantages académiques mesurables au-delà de la compréhension culturelle : “Nous constatons une meilleure participation dans toutes les matières, particulièrement chez les élèves autochtones qui voient maintenant leur patrimoine reflété dans leur éducation. Quand les élèves se connectent personnellement au matériel d’apprentissage, la réussite suit naturellement.”

Les responsables provinciaux de l’éducation suivent de près le succès du programme. Thomas Clarke, représentant du ministère de l’Éducation, confirme : “Des programmes comme la Journée Doig démontrent comment les initiatives locales peuvent faire progresser de façon significative nos objectifs provinciaux de réconciliation par l’éducation. Nous documentons les meilleures pratiques pour les partager avec d’autres districts.”

Pour les élèves participants, l’impact va au-delà de l’appréciation culturelle. Mia Thompson, une élève non-autochtone de douze ans, réfléchit : “Avant la Journée Doig, je ne connaissais pas grand-chose sur les gens qui ont vécu ici en premier. Maintenant, je comprends que leurs histoires et leurs connaissances nous aident à mieux comprendre cet endroit. J’ai appris des plantes qui peuvent guérir et comment les mathématiques étaient utilisées pour le commerce traditionnel.”

Le financement des initiatives élargies d’éducation autochtone a augmenté ces dernières années, avec des allocations provinciales et des partenariats d’entreprises soutenant le développement de programmes. Les parties prenantes de l’industrie opérant dans les territoires traditionnels ont contribué des ressources, reconnaissant l’éducation comme une voie vers de meilleures relations communautaires.

Alors que les préparatifs pour la Journée Doig 2025 se poursuivent, les organisateurs soulignent que l’initiative ne représente qu’une étape dans un voyage plus long. “La véritable réconciliation par l’éducation n’est pas réalisée par des événements isolés,” avertit Patchett. “Elle nécessite un engagement soutenu pour réexaminer comment et ce que nous enseignons dans l’ensemble du programme.”

Alors que le Canada navigue dans des questions complexes d’identité et de réconciliation, des programmes comme la Journée Doig fournissent un modèle pratique pour un changement significatif. La question demeure : ces innovations éducatives localisées transformeront-elles éventuellement la façon dont tous les enfants canadiens comprennent l’histoire complexe de leur pays et leur avenir commun?

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