Le don de terrain de Don stimule la conservation des espèces rares au Canada

Olivia Carter
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Dans un remarquable acte d’intendance environnementale, l’ancien premier ministre de Terre-Neuve-et-Labrador Brian Tobin a fait don d’une importante parcelle de terre vierge aux efforts de conservation, créant ainsi un havre protégé pour plusieurs espèces menacées qui habitent la région.

“Je suis plus qu’heureux de voir cette terre préservée pour les générations futures,” a déclaré Tobin à CO24 News lors d’une entrevue exclusive au bord de la propriété, où les vents côtiers transportaient le parfum de la flore indigène rare. “Quand on se tient ici et qu’on observe cette beauté intacte, on comprend pourquoi la protection l’emporte sur le développement à chaque fois.”

Le terrain donné, s’étendant sur environ 320 acres le long de la côte sud-est de Terre-Neuve, abrite un habitat essentiel pour la martre de Terre-Neuve menacée et plusieurs espèces végétales rares qu’on ne trouve nulle part ailleurs en Amérique du Nord. Des scientifiques environnementaux ont identifié au moins sept variétés de plantes au bord de l’extinction qui maintiennent des populations stables dans la zone protégée.

La Dre Emily Richardson, biologiste en chef de la Fédération canadienne de la faune, explique l’importance: “Cet écosystème particulier représente l’un des derniers exemples intacts de zones de transition boréale côtière dans l’est du Canada. La biodiversité ici est exceptionnelle, particulièrement considérant les pressions du changement climatique sur des habitats similaires ailleurs.”

Ce don arrive à un moment crucial pour les efforts de conservation canadiens, qui ont pris de l’ampleur suite à l’engagement du gouvernement fédéral de protéger 30 pour cent des terres et des eaux du Canada d’ici 2030. Les dons de terrains privés représentent une composante de plus en plus importante pour atteindre ces objectifs ambitieux.

“Chaque acre d’habitat protégé compte exponentiellement plus à mesure que le développement continue de fragmenter les espaces naturels,” note le ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault. “La contribution de M. Tobin démontre comment les Canadiens individuels peuvent apporter des contributions profondes à notre stratégie nationale de conservation.”

Le terrain sera géré par Conservation de la nature Canada (CNC), qui prévoit d’établir des sentiers d’accès public limités et des programmes éducatifs tout en maintenant l’intégrité écologique des zones sensibles. Les évaluations initiales indiquent que la propriété contient des peuplements de forêt ancienne estimés à plus de 300 ans.

“Ce qui rend ce don particulièrement précieux, c’est sa connectivité avec les zones protégées existantes,” a déclaré Catherine Andrews, directrice régionale de l’Atlantique pour CNC. “Plutôt que de créer une île isolée d’habitat, ce terrain forme un corridor crucial qui permet aux espèces de se déplacer et de s’adapter, surtout avec l’évolution des modèles climatiques.”

Les communautés locales ont réagi positivement à l’annonce, les opérateurs touristiques anticipant un intérêt accru pour les visites écologiques. On s’attend à ce que la zone de conservation génère environ 1,2 million de dollars annuellement en revenus touristiques durables tout en soutenant 15 à 20 emplois saisonniers dans la région.

Tobin, qui a été premier ministre de 1996 à 2000 avant d’entrer en politique fédérale, a souligné que la décision transcendait les considérations politiques. “La conservation ne devrait pas être partisane. Il ne s’agit pas de politique—il s’agit de préserver quelque chose d’irremplaçable pour tous les Canadiens.”

Alors que la biodiversité mondiale continue de décliner à un rythme alarmant, le Canada connaissant une perte d’espèces presque deux fois supérieure à la moyenne mondiale, les biologistes de la conservation soulignent que les dons de terrains privés représentent une composante essentielle des stratégies efficaces de protection des espèces.

À l’aube qui se lève sur cette nature nouvellement protégée, la question demeure: combien d’autres propriétaires fonciers privés suivront l’exemple de Tobin avant que ces espèces rares et ces écosystèmes ne soient perdus à jamais?

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