Carney signale les droits de douane dans l’accord commercial Canada-États-Unis 2025 en discussion

Olivia Carter
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La danse diplomatique entre le Canada et les États-Unis a pris un tournant préoccupant alors que le ministre des Finances Mark Carney a livré une évaluation sobre des négociations commerciales en cours. Lors de sa comparution devant le comité parlementaire mardi, Carney a reconnu ce que de nombreux analystes économiques craignaient : tout nouvel accord commercial avec les États-Unis inclura probablement une forme de tarifs douaniers, quelle que soit l’administration qui prendra le pouvoir après les élections présidentielles de novembre.

“Nous devons être réalistes quant à l’état de la politique américaine,” a déclaré Carney avec sa franchise caractéristique. “Le sentiment protectionniste s’est profondément enraciné dans tous les partis, et le Canada doit se préparer aux implications économiques de cette nouvelle réalité.”

Cet avertissement survient alors que les responsables canadiens s’efforcent de naviguer dans des eaux de plus en plus agitées dans la relation bilatérale. Selon l’analyse de CO24 Business, les exportations vers les États-Unis représentent environ 75% des exportations totales du Canada, ce qui rend toute perturbation de cette relation commerciale potentiellement dévastatrice pour l’économie canadienne.

Les commentaires de Carney reflètent une inquiétude croissante à Ottawa que l’ère des frontières relativement ouvertes pour les produits canadiens pourrait toucher à sa fin. Les experts en commerce qui surveillent la situation notent que les deux principaux partis politiques américains ont adopté divers degrés de nationalisme économique, laissant aux négociateurs canadiens un levier d’influence diminué.

“La question n’est pas de savoir si des tarifs seront imposés, mais plutôt leur portée et quels secteurs en subiront le plus les conséquences,” a expliqué Dr. Helena Winters, économiste principale en commerce à l’Université de Toronto. “Les industries canadiennes, du bois d’œuvre à la fabrication automobile, sont particulièrement vulnérables.”

Le Comité du commerce du Parlement a commencé à étudier les impacts économiques potentiels de divers scénarios tarifaires, avec des résultats préliminaires suggérant que des secteurs stratégiques comme les minéraux critiques et la technologie de l’énergie propre pourraient recevoir un traitement préférentiel tandis que la fabrication traditionnelle pourrait faire face à de nouvelles barrières.

Des sources au sein d’Affaires mondiales Canada ont confirmé à CO24 que la planification d’urgence est déjà en cours. “Nous examinons des stratégies de diversification, des programmes de soutien pour les industries touchées et des mesures de représailles potentielles si nécessaire,” a déclaré un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat.

Les chefs d’entreprise à travers le Canada ont réagi avec une anxiété croissante. La Chambre de commerce du Canada a publié une déclaration appelant à la transparence dans les négociations et soulignant la nature intégrée des chaînes d’approvisionnement nord-américaines. “Des tarifs significatifs nuiront ultimement aux consommateurs et aux entreprises des deux côtés de la frontière,” peut-on lire dans la déclaration.

Les observateurs du commerce international notent que la situation délicate du Canada reflète des tendances mondiales plus larges. “Ce que nous voyons est la fragmentation continue de l’ordre économique post-Guerre froide,” a remarqué Dr. James Morrison de l’Institut canadien des affaires mondiales. “Les pays partout recalibrent leurs relations commerciales en réponse aux préoccupations perçues de sécurité nationale et aux pressions politiques internes.”

L’avertissement du ministre des Finances revêt une importance particulière étant donné son ancien rôle de gouverneur de la Banque du Canada et son vaste expérience internationale. Carney a souligné que si le Canada défendra vigoureusement ses intérêts, se préparer à des vents économiques contraires relève simplement d’une gouvernance prudente.

Alors que ces événements mondiaux se déroulent, la question qui se pose avec le plus d’acuité pour les Canadiens n’est pas de savoir si notre économie changera en réponse au protectionnisme américain, mais à quelle vitesse nous pourrons nous adapter pour préserver la prospérité dans un marché mondial de plus en plus fragmenté. Les efforts de diversification économique du Canada progresseront-ils assez rapidement pour compenser les pertes potentielles dans nos marchés d’exportation traditionnels?

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