Eby Réfute les Affirmations de Dispute sur le Pipeline Alberta-BC de 2025

Olivia Carter
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Le conflit de longue date sur les oléoducs entre la Colombie-Britannique et l’Alberta a éclaté de nouveau, avec le premier ministre de la C.-B. David Eby qui rejette fermement les accusations selon lesquelles son gouvernement entraverait délibérément un projet d’oléoduc défendu par la première ministre albertaine Danielle Smith. Dans un échange direct qui a ravivé les tensions entre les provinces voisines, Eby a précisé que la stagnation du projet découle de réalités économiques fondamentales plutôt que d’une ingérence politique.

“Je ne suis pas celui qui bloque cet oléoduc,” a déclaré Eby lors d’une conférence de presse mardi à Victoria. “L’absence d’un modèle d’affaires viable et le manque de soutien financier engagé sont les véritables obstacles, pas le cadre réglementaire de la C.-B.”

Le différend porte sur l’extension nord de l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, un projet que Smith a maintes fois qualifié de vital pour les intérêts économiques de l’Alberta. Selon des documents obtenus par CO24 Business, l’oléoduc proposé augmenterait la capacité d’exportation de pétrole de l’Alberta d’environ 590 000 barils par jour, générant potentiellement 4,7 milliards de dollars de revenus annuels pour la province.

L’administration de Smith a constamment dépeint la C.-B. comme entravant délibérément le secteur énergétique albertain par des réglementations environnementales excessives et des obstacles bureaucratiques. Dans un discours à la Chambre de commerce de Calgary la semaine dernière, Smith a affirmé: “La Colombie-Britannique continue d’instrumentaliser les processus d’autorisation contre les intérêts économiques légitimes de l’Alberta.”

Cependant, les analystes du secteur énergétique dressent un tableau différent. “Le défi fondamental n’est pas réglementaire—il est financier,” explique Dr. Margaret Chen, professeure d’économie énergétique à l’Université de Calgary. “L’appétit des investisseurs pour les nouvelles infrastructures de combustibles fossiles a considérablement diminué, avec plus de 18 milliards de dollars réorientés vers des projets d’énergie renouvelable dans l’Ouest canadien depuis 2022.”

Des documents internes du principal promoteur du projet, examinés par CO24 News, révèlent que seulement 37% du financement nécessaire a été obtenu, les investisseurs potentiels étant de plus en plus hésitants face aux changements mondiaux vers la décarbonisation. La viabilité économique du projet a été davantage remise en question à la lumière de la volatilité des prix du pétrole et de l’évolution des dynamiques du marché.

Les tensions interprovinciales reflètent des divisions plus profondes dans l’approche canadienne pour équilibrer le développement des ressources avec les engagements climatiques. Le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, a maintenu une position neutre, soulignant que “tout projet doit respecter les normes environnementales nationales tout en respectant la compétence provinciale.”

Les communautés autochtones le long du tracé proposé ont exprimé des réactions mitigées. Alors que certaines Premières Nations ont signé des accords de bénéfices soutenant le projet, d’autres restent fermement opposées. Le Chef William Morin de la Première Nation Northern Gateway a déclaré à CO24: “Notre communauté n’a pas donné son consentement pour ce projet, et la consultation significative continue d’être inadéquate.”

Le débat sur l’oléoduc se déroule dans le contexte de l’engagement du Canada à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40-45% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030. Les organisations environnementales ont questionné la compatibilité entre l’expansion des infrastructures pétrolières et ces objectifs climatiques.

“Il ne s’agit pas de bloquer l’Alberta—il s’agit d’un développement responsable qui respecte les normes environnementales et les droits autochtones,” a souligné Eby. “Les promoteurs du projet doivent démontrer à la fois la viabilité financière et la conformité aux réglementations existantes qui protègent les Britanno-Colombiens.”

Alors que des médiateurs fédéraux se préparent à faciliter les discussions entre les provinces le mois prochain, la question fondamentale demeure: à l’ère de la transition énergétique et d’une sensibilisation environnementale accrue, les nouveaux projets d’infrastructure de combustibles fossiles peuvent-ils obtenir le soutien financier nécessaire et l’acceptabilité sociale pour avancer? La réponse pourrait déterminer non seulement le sort de cet oléoduc particulier, mais aussi la trajectoire plus large de la politique énergétique canadienne pour les années à venir.

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