L’enquête sur le chef de la police de Lethbridge concernant la COVID ne révèle aucune infraction aux règles

Olivia Carter
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À huis clos, la Commission de police de Lethbridge a discrètement conclu une enquête de plusieurs années sur des allégations selon lesquelles le chef de police Shahin Mehdizadeh aurait enfreint les restrictions sanitaires liées à la COVID-19 pendant le pic de la pandémie. Le verdict, rendu après un examen minutieux, innocente le chef dans une affaire qui planait dans l’ombre de la troisième plus grande ville de l’Alberta.

L’enquête, déclenchée par des plaintes provenant du service de police lui-même, examinait si le chef Mehdizadeh était entré de façon inappropriée au Canada depuis les États-Unis sans respecter les protocoles de quarantaine obligatoires en vigueur à l’époque. Ces allégations ont fait surface pendant une période où les restrictions frontalières représentaient l’un des aspects les plus visibles et contestés de la réponse canadienne à la pandémie.

“Après un examen approfondi de toutes les preuves disponibles et des circonstances pertinentes, la Commission a déterminé que le chef Mehdizadeh n’a pas contrevenu aux ordonnances de santé publique applicables”, a déclaré le président de la Commission, Rob vanSpronsen, dans un communiqué soigneusement rédigé publié mardi.

La conclusion de l’enquête apporte une résolution aux questions qui persistaient depuis début 2021, lorsque la pandémie de COVID-19 était à son apogée et que les mesures de santé publique étaient strictement appliquées dans tout le pays. À cette époque, toute personne entrant au Canada devait se mettre en quarantaine pendant 14 jours à son arrivée, avec des exceptions uniquement pour les travailleurs essentiels dans des conditions spécifiques.

Selon des sources proches du dossier, le chef s’était rendu aux États-Unis pour ce qui a été décrit comme des raisons professionnelles. La controverse portait sur la question de savoir si son retour au Canada et ses activités subséquentes respectaient les directives d’exemption établies pour le personnel des services essentiels.

Les conclusions de la Commission indiquent que Mehdizadeh était admissible aux exemptions disponibles pour les travailleurs essentiels en vertu des dispositions de la Loi sur la quarantaine fédérale en vigueur à l’époque. Ces exemptions permettaient à certaines catégories de travailleurs, y compris les responsables de l’application de la loi engagés dans des fonctions essentielles, de contourner les exigences d’isolement standard lors du passage de la frontière.

“Nous comprenons la sensibilité accrue entourant les mesures de santé publique pendant cette période difficile,” a noté vanSpronsen. “La Commission a pris ces allégations avec le plus grand sérieux et a mené un examen complet pour assurer la confiance du public envers notre direction policière.”

L’enquête survient à une période où les mesures de santé publique liées à la COVID-19 sont devenues de plus en plus politisées en Alberta et dans tout le Canada. Les services de police se sont retrouvés dans la position délicate d’appliquer des restrictions qui, parfois, se heurtaient à une résistance importante du public.

Le chef Mehdizadeh, qui a pris la direction du Service de police de Lethbridge en 2020 au milieu de la première vague de la pandémie, a toujours maintenu que tous ses déplacements ont été effectués conformément aux règlements en vigueur. Suite à la décision de la Commission, il a exprimé son soulagement quant à la conclusion de cette affaire.

“J’ai toujours été déterminé à respecter tant la lettre que l’esprit de la loi,” a déclaré Mehdizadeh dans une brève déclaration. “J’apprécie l’examen approfondi de la Commission et je suis heureux de mettre cette affaire derrière nous afin que nous puissions continuer à nous concentrer sur la sécurité des résidents de Lethbridge.”

L’Association de police de Lethbridge, qui représente les agents de terrain du service, a pris acte des conclusions de la Commission mais a refusé tout autre commentaire, indiquant seulement qu’ils “respectent le processus et le résultat de l’enquête.”

Cette enquête survient à un moment où les services de police à travers le Canada continuent de naviguer dans les séquelles complexes des actions d’application des mesures pendant la pandémie, qui, dans certaines communautés, ont créé des tensions entre les forces de l’ordre et le public. Le service de Lethbridge n’a pas été à l’abri de ces défis, les agents ayant été chargés d’appliquer des restrictions parfois impopulaires.

Alors que les communautés à travers le pays continuent de traiter les impacts sociaux et institutionnels de la pandémie, une question demeure particulièrement pertinente : comment la surveillance accrue du respect des mesures d’urgence par les responsables publics façonnera-t-elle les normes de responsabilité au sein des forces de l’ordre dans l’ère post-pandémique?

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