Dans une découverte révolutionnaire qui pourrait transformer les protocoles de traitement, des chercheurs canadiens ont établi un lien convaincant entre l’activité physique régulière et l’amélioration des taux de survie chez les patients atteints de cancer colorectal. Cette étude exhaustive, menée dans plusieurs centres anticancéreux canadiens, révèle que quelque chose d’aussi simple que l’exercice régulier pourrait être une arme puissante dans la lutte contre l’un des cancers les plus meurtriers au pays.
“Ce que nous observons est tout simplement remarquable,” affirme Dre Samantha Wilson, chercheuse principale à l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Toronto. “Les patients qui ont maintenu une activité physique modérée après leur diagnostic ont montré une réduction de 38% de la mortalité par rapport à leurs homologues sédentaires.”
L’étude, qui s’est déroulée sur cinq ans, a suivi 2 800 patients atteints de cancer colorectal à différents stades de la maladie. Les participants qui pratiquaient seulement 150 minutes d’exercice modéré par semaine—l’équivalent de cinq marches rapides de 30 minutes—ont démontré des résultats nettement améliorés, indépendamment du stade du cancer, de l’âge ou du sexe.
Le plus frappant était l’impact sur les patients atteints d’un cancer colorectal de stade III, où la combinaison d’un traitement médical standard et d’un exercice régulier a produit des taux de survie près de 45% plus élevés que ceux recevant des soins médicaux identiques sans programme d’exercice.
“Nous soupçonnions depuis longtemps que l’exercice joue un rôle dans l’évolution du cancer, mais l’ampleur des bénéfices observés dans cette étude dépasse nos projections les plus optimistes,” explique Dr Michael Chen, oncologue au Centre de cancérologie Princess Margaret et co-auteur de l’étude.
Les mécanismes physiologiques derrière cette corrélation semblent multiples. Les chercheurs ont identifié une réduction de l’inflammation, une amélioration de la fonction immunitaire et une meilleure circulation vers les sites tumoraux chez les patients physiquement actifs. De plus, l’exercice a aidé à atténuer les effets secondaires du traitement, permettant aux patients de terminer leur traitement complet avec moins d’interruptions.
“Lorsque les patients maintiennent une activité physique, nous constatons une meilleure distribution des médicaments aux sites tumoraux, une récupération chirurgicale améliorée et une meilleure tolérance à la chimiothérapie,” note Dre Wilson. “Mais les bénéfices psychologiques sont peut-être tout aussi importants—réduction de l’anxiété, amélioration de la qualité du sommeil et un plus grand sentiment de contrôle sur leur parcours de santé.”
Ces résultats correspondent aux statistiques inquiétantes du cancer colorectal au Canada. Selon Canada News, le cancer colorectal reste la deuxième cause de décès par cancer à l’échelle nationale, avec environ 26 000 nouveaux diagnostics par année. Pourtant, malgré ces chiffres, la section santé de CO24 News a rapporté que seulement environ 25% des patients atteints de cancer reçoivent des recommandations d’exercice dans le cadre de leur plan de traitement.
Les experts en politique de santé appellent déjà à l’intégration de programmes d’exercice structurés dans les protocoles de soins standard contre le cancer. La section CO24 Business a récemment souligné comment de tels programmes pourraient potentiellement réduire les coûts de traitement du cancer de plusieurs milliards annuellement grâce à de meilleurs résultats et à une réduction des hospitalisations.
“Il ne s’agit pas de dire aux patients gravement malades de courir des marathons,” précise Dr Chen. “Il s’agit de prescriptions d’activité appropriées et individualisées—que ce soit de la marche douce, de la natation ou de l’entraînement en résistance—adaptées à la capacité de chaque patient et intégrées à leur traitement médical.”
L’équipe de recherche collabore maintenant avec les autorités sanitaires provinciales pour développer des stratégies de mise en œuvre de programmes d’oncologie par l’exercice qui pourraient être accessibles par le système de santé public du Canada. Le bureau politique de CO24 a signalé un soutien bipartisan croissant pour de telles initiatives, avec une législation potentielle attendue plus tard cette année.
Alors que les communautés médicales du monde entier prennent connaissance de ces résultats, les implications s’étendent bien au-delà des frontières du Canada. Des chercheurs de centres anticancéreux européens et asiatiques ont lancé des études similaires, avec des résultats préliminaires qui reflètent les conclusions canadiennes selon de récents rapports de World News.
Pour les millions de personnes touchées par le cancer colorectal dans le monde entier, cette recherche offre un message puissant: l’activité physique représente un complément peu coûteux et hautement efficace aux traitements traditionnels du cancer—un complément qui redonne une certaine mesure de contrôle aux patients.