Les frappes aériennes israéliennes tuent des civils à Gaza alors que des dizaines meurent

Olivia Carter
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Aux premières lueurs de l’aube mercredi, plusieurs frappes aériennes israéliennes ont retenti dans toute la région centrale de Gaza, laissant derrière elles des scènes de pertes humaines dévastatrices. Au moins 28 Palestiniens, dont des enfants et des femmes, ont été tués lorsque des bombes ont frappé des immeubles résidentiels à Deir al-Balah et dans le camp de réfugiés voisin de Nuseirat, selon les responsables médicaux palestiniens.

L’attaque sur Deir al-Balah a fait s’effondrer un immeuble résidentiel de trois étages sur des familles endormies, les secouristes luttant contre la montre pour extraire les victimes des dalles de béton et du métal tordu. Des témoins ont décrit les moments terrifiants où les explosions ont brisé le calme d’avant l’aube, ne laissant aux résidents ni avertissement ni chance d’évacuer.

“L’immeuble a simplement disparu avec tous ses occupants”, a déclaré Mohammed Khader, un voisin qui a participé aux efforts de secours. “Nous avons sorti des enfants encore en pyjama, certains encore vivants mais gravement blessés.”

Le ministère de la Santé de Gaza a rapporté que parmi les morts figuraient neuf enfants et six femmes. Les responsables de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa ont eu du mal à gérer l’afflux de blessés, les couloirs étant transformés en zones de traitement improvisées alors que les fournitures médicales continuent de s’amenuiser sur tout le territoire.

L’armée israélienne a déclaré que les frappes aériennes visaient des infrastructures militaires du Hamas, affirmant qu’ils disposaient de renseignements indiquant une activité militante dans la région. “Nous prenons des mesures considérables pour minimiser les pertes civiles“, a déclaré un porte-parole de Tsahal dans un communiqué, bien qu’ils aient reconnu qu’ils “examinaient les rapports faisant état de victimes civiles”.

Cette dernière vague de violence survient alors que la pression internationale pour un cessez-le-feu s’intensifie. Le bilan des morts à Gaza dépasse maintenant les 35 000 depuis le début du conflit en octobre, selon les autorités sanitaires de Gaza, et les Nations Unies rapportent que plus de 70 % des logements de Gaza ont été endommagés ou détruits.

Les frappes sont survenues alors que les médiateurs égyptiens et qataris poursuivent leurs tentatives pour négocier un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Les progrès demeurent insaisissables malgré plusieurs cycles de négociations, les principaux points de discorde étant la libération des otages et les arrangements de sécurité permanents.

Les conditions humanitaires à Gaza ont atteint des niveaux catastrophiques, selon les rapports d’Actualités mondiales. Le Programme alimentaire mondial de l’ONU prévient qu’une famine est imminente dans le nord de Gaza, l’insécurité alimentaire grave se propageant dans tout le territoire. L’eau potable reste rare, la plupart des infrastructures étant gravement endommagées.

Des organisations humanitaires internationales, dont Médecins Sans Frontières, ont décrit le système de santé comme “complètement effondré”, avec seulement 13 des 36 hôpitaux de Gaza partiellement fonctionnels. Les équipes médicales signalent qu’elles traitent un nombre croissant d’enfants malnutris en plus des blessures de guerre.

Alors que les efforts diplomatiques se poursuivent sans résultats tangibles, les questions sur la responsabilité des morts civiles se sont intensifiées. Le procureur de la Cour pénale internationale a récemment annoncé qu’il demandait des mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens et du Hamas, citant des crimes de guerre présumés commis pendant le conflit.

“Chaque jour sans cessez-le-feu signifie plus de vies civiles perdues”, a déclaré mardi le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qualifiant la situation de “tache sur notre humanité collective”.

À la suite de cette dernière tragédie, une question pressante émerge : lorsque les appels de la communauté internationale à protéger les vies civiles restent répétitivement ignorés, quels mécanismes existent véritablement pour faire respecter les principes les plus fondamentaux du droit humanitaire dans les zones de conflit?

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