Appel pour fraude en valeurs mobilières d’un homme de la Colombie-Britannique aux États-Unis 2025 : Perd l’affaire de 30 millions de dollars

Olivia Carter
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Dans une décision historique qui fait des vagues dans les milieux réglementaires financiers canadiens et américains, la Cour d’appel de la Colombie-Britannique a confirmé un jugement de 30 millions de dollars américains contre Michael Jones, résident de West Vancouver, dans ce que les procureurs ont décrit comme l’un des stratagèmes de fraude en valeurs mobilières transfrontaliers les plus sophistiqués découverts ces dernières années.

La décision unanime, rendue hier par un panel de trois juges, marque la fin de la bataille juridique de quatre ans menée par Jones pour annuler le jugement de 2021 initialement prononcé par la Securities and Exchange Commission américaine et ultérieurement reconnu par les tribunaux canadiens en vertu des protocoles d’application internationaux.

“Les preuves présentées démontrent un schéma calculé de tromperie conçu pour manipuler les marchés et exploiter des investisseurs sans méfiance,” a écrit la juge Eleanor Chen dans la décision de 42 pages. “Les actions de l’appelant représentent précisément le type de conduite que les organismes de réglementation des deux côtés de la frontière ont pour mandat de prévenir.

Les documents judiciaires révèlent que Jones, 53 ans, a orchestré un stratagème élaboré de “pump and dump” entre 2018 et 2020, gonflant artificiellement la valeur de plusieurs sociétés à microcapitalisation par le biais de promotions en ligne trompeuses et de développements commerciaux fabriqués avant de vendre ses avoirs à des prix maximums. Le stratagème, qui ciblait principalement des investisseurs américains, a généré environ 30 millions de dollars américains de profits illicites.

Le bureau des Nouvelles canadiennes a confirmé que l’équipe juridique de Jones a fait valoir que la SEC n’avait pas compétence sur un citoyen canadien opérant principalement depuis la Colombie-Britannique. Cependant, la cour d’appel a rejeté cette affirmation, notant que le ciblage intentionnel d’investisseurs américains et l’utilisation de l’infrastructure financière américaine établissaient une compétence claire.

Cette décision renforce la coopération croissante entre les régulateurs financiers canadiens et américains,” explique Dr. Samantha Teller, professeure de droit des valeurs mobilières à l’Université de Toronto. “Elle envoie un message puissant que la frontière ne peut pas être utilisée comme bouclier pour des activités financières frauduleuses.”

L’équipe d’analyse CO24 Affaires a suivi plusieurs cas similaires ces dernières années, soulignant une tendance croissante des actions d’application transfrontalières. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont signalé une augmentation de 37% des enquêtes collaboratives avec des partenaires internationaux depuis 2020.

Jones, qui a maintenu son innocence tout au long de la procédure, fait maintenant face non seulement au jugement monétaire mais aussi à d’éventuelles accusations criminelles. Des sources proches de l’enquête ont indiqué à CO24 Nouvelles que l’Équipe intégrée de la police des marchés financiers de la GRC a ouvert une enquête parallèle qui pourrait entraîner des pénalités supplémentaires.

“Le jugement civil n’est probablement que le début pour M. Jones,” a déclaré Richard Williams, ancien procureur en valeurs mobilières. “Ces types d’actions réglementaires coordonnées précèdent généralement des accusations criminelles lorsque les preuves de fraude sont aussi substantielles.”

La décision est particulièrement significative car elle intervient dans un contexte de surveillance accrue des crimes financiers transfrontaliers. Selon les données de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières, la fraude en investissement ciblant les Canadiens a atteint 164 millions de dollars en 2024, avec environ 40% impliquant des éléments transfrontaliers.

Alors que les marchés financiers deviennent de plus en plus interconnectés, quels nouveaux mécanismes pourraient être nécessaires pour protéger les investisseurs contre les fraudeurs sophistiqués qui opèrent dans les zones grises entre les juridictions nationales?

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