L’approbation d’immigration au Canada avec casier judiciaire a dépassé 17 600 au cours de la dernière décennie

Olivia Carter
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Dans une révélation frappante qui a déclenché un débat national, les données gouvernementales montrent que les autorités canadiennes ont accordé l’entrée à plus de 17 600 personnes ayant des antécédents criminels au cours de la dernière décennie. Ce chiffre, obtenu grâce à de nombreuses demandes d’accès à l’information, soulève de profondes questions sur l’équilibre entre les politiques d’immigration compassionnelles et les préoccupations de sécurité publique.

Les dossiers d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) révèlent une tapisserie complexe d’évaluations au cas par cas, où les fonctionnaires doivent peser la gravité des infractions passées contre des considérations humanitaires. De nombreux cas approuvés concernaient des personnes dont le casier judiciaire comprenait des infractions relativement mineures ou des condamnations anciennes, les fonctionnaires ayant déterminé que ces demandeurs présentaient un risque minimal pour la société canadienne.

“Chaque demande fait l’objet d’un examen rigoureux,” explique l’avocate en immigration Sophia Chen. “Le ministère tient compte des preuves de réhabilitation, du temps écoulé depuis l’infraction et des liens du demandeur avec le Canada. Il ne s’agit pas d’ouvrir les portes sans discernement, mais d’une évaluation nuancée.”

Les données indiquent une tendance constante à travers les administrations, avec des approbations d’environ 1 760 cas par année. Notamment, ces chiffres représentent une petite fraction du volume global d’immigration du Canada, qui traite généralement des centaines de milliers de nouveaux résidents permanents chaque année.

Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a abordé ces statistiques lors d’une conférence de presse à Ottawa hier, soulignant que le système d’immigration canadien maintient un contrôle de sécurité robuste. “Notre première priorité demeure la sécurité des Canadiens,” a déclaré Mendicino. “Ces admissions n’ont lieu qu’après des vérifications d’antécédents approfondies et des évaluations de risque qui déterminent que l’individu ne présente aucune menace pour la sécurité publique.”

Les experts en politique d’immigration notent que l’approche du Canada s’aligne sur les normes internationales qui reconnaissent la possibilité de réhabilitation et de secondes chances. La professeure Rachel Goldman du Centre d’études sur l’immigration de l’Université de Toronto souligne que de nombreux cas approuvés concernent des personnes ayant des liens familiaux au Canada ou fuyant la persécution.

“Les chiffres nécessitent un contexte,” affirme Goldman. “Beaucoup de ces cas impliquent des délits mineurs datant de plusieurs décennies ou des circonstances où refuser l’entrée créerait des difficultés disproportionnées. Le système est conçu pour être à la fois vigilant et humain.”

Les critiques, cependant, soutiennent que le nombre d’approbations suggère des lacunes potentielles dans le processus de sélection. Le critique conservateur en matière d’immigration, Tom Parker, a appelé à un examen parlementaire de ces cas. “Les Canadiens méritent de la transparence concernant qui est autorisé à entrer dans notre pays et pourquoi,” a déclaré Parker dans une déclaration.

Les données gouvernementales révèlent également des variations régionales dans les types de cas approuvés, le Québec et l’Ontario traitant le plus grand nombre de ces admissions. Cela reflète à la fois la répartition de la population et les tendances d’immigration à travers le pays.

L’avocate en immigration Priya Sharma, qui a représenté des dizaines de demandeurs ayant un casier judiciaire, décrit le processus comme “nécessairement rigoureux mais pas insurmontable” pour ceux qui peuvent démontrer leur réhabilitation. “La plupart des cas approuvés concernent des personnes qui ont commis des erreurs il y a des années et qui ont depuis reconstruit leur vie,” explique Sharma.

L’Agence des services frontaliers du Canada continue d’appliquer des protocoles stricts aux points d’entrée, avec des mesures de contrôle supplémentaires pour les personnes ayant déclaré des antécédents criminels. Les responsables maintiennent que le système comprend plusieurs étapes de vérification pour assurer l’exactitude et la sécurité publique.

Alors que le Canada continue de façonner son identité en tant que nation d’immigrants tout en préservant ses intérêts de sécurité, ces statistiques soulèvent d’importantes questions : Comment mesurer une réhabilitation réussie? Quelles sont les conséquences proportionnées pour les erreurs passées? Et finalement, comment notre système d’immigration peut-il rester à la fois compatissant et vigilant dans un environnement mondial de plus en plus complexe?

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