Incident de Taser de la Police d’Edmonton 2024 Soulève des Préoccupations sur l’Usage de la Force

Olivia Carter
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Dans une confrontation troublante captée sur vidéo et maintenant largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’utilisation d’un taser par des agents de police d’Edmonton lors d’une récente arrestation a suscité un examen public intense et relancé les débats sur les tactiques policières appropriées dans les situations de crise.

L’incident, survenu au centre-ville d’Edmonton la semaine dernière, montre des agents déployant un taser à deux reprises contre un individu visiblement en détresse lors de ce que les témoins ont décrit comme une confrontation qui s’intensifiait. Les images de témoins révèlent que l’homme semblait initialement désorienté avant que les agents ne procèdent à sa détention, aboutissant au déploiement de l’arme électronique après ce que la police a ensuite qualifié de “non-respect des ordres verbaux.”

“Ce qui est particulièrement préoccupant dans cette affaire, c’est la rapidité avec laquelle l’escalade de force s’est produite,” note Dr. Maria Hernandez, criminologue spécialisée dans les techniques de désescalade policière à l’Université de l’Alberta. “La vidéo soulève des questions légitimes quant à savoir si des tentatives suffisantes de désescalade verbale ont été faites avant de recourir au taser.”

Le Service de police d’Edmonton a publié un communiqué confirmant qu’un examen interne est en cours, tout en maintenant que les agents ont suivi les protocoles établis lors de la confrontation avec un individu qu’ils ont décrit comme “manifestant un comportement erratique et potentiellement dangereux.” Selon les données policières du Canada, les déploiements de tasers ont augmenté de 23% à l’échelle nationale au cours des trois dernières années, suscitant des appels pour une formation plus complète.

Le président de la Commission de police d’Edmonton, Thomas Reeves, a abordé l’incident lors de la réunion du comité de sécurité publique d’hier, déclarant: “Nous prenons tous les incidents d’usage de la force au sérieux. Si nous devons soutenir nos agents dans leur travail difficile, nous devons également assurer la responsabilité et la transparence dans l’application de la force dans notre communauté.”

Les défenseurs communautaires ont exprimé une préoccupation particulière concernant la décision de l’agent de déployer le taser une seconde fois après que l’individu soit déjà tombé au sol. La porte-parole de l’Association des libertés civiles de l’Alberta, Jennifer Matsui, a qualifié cela d'”exemple typique de force excessive” et a exigé une enquête indépendante au-delà de l’examen interne de la police.

“Cet incident n’existe pas isolément,” a expliqué l’expert en sécurité urbaine Daniel Coleman. “Il reflète des préoccupations plus larges concernant les approches policières dans les villes canadiennes lorsqu’il s’agit de personnes qui pourraient être en crise de santé mentale.”

La vidéo émerge au milieu des discussions nationales en cours sur la réforme de la police et les modèles d’intervention alternatifs pour les situations impliquant des problèmes de santé mentale et de toxicomanie. Edmonton a récemment lancé un programme pilote associant des professionnels de la santé mentale aux policiers pour certains appels, bien que cette unité spécialisée n’était pas présente lors de l’incident en question.

La conseillère municipale Jasmine Wong a demandé une réunion d’urgence pour revoir les politiques de déploiement des tasers. “La vidéo est profondément préoccupante. Bien que nous devions attendre que tous les faits émergent, cet incident souligne pourquoi nous avons poussé pour une formation élargie en intervention de crise et des directives claires sur l’escalade de force,” a déclaré Wong aux journalistes.

Les experts en surveillance policière soulignent que le contexte est important dans l’évaluation des incidents d’usage de force. “Bien que la vidéo soit troublante, une évaluation complète nécessite de comprendre ce qui a précédé l’enregistrement et quelles informations les agents avaient à leur disposition,” note l’ancien commissaire à la surveillance policière Robert Tanenbaum. “Cela dit, les preuves visuelles soulèvent de sérieuses questions sur la proportionnalité et la nécessité.”

Alors que les autorités d’Edmonton poursuivent leur enquête, cet incident rouvre des questions fondamentales sur le maintien de l’ordre au Canada: face à des rencontres difficiles au niveau de la rue, nos agents disposent-ils d’une formation suffisante et de tactiques alternatives pour minimiser l’usage de la force, ou avons-nous normalisé l’utilisation d’armes électroniques comme option par défaut plutôt qu’en dernier recours?

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