L’industrie des technologies propres presse le Cabinet Carney d’agir pour le climat

Olivia Carter
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Face à l’ascension de Mark Carney au plus haut poste politique du Canada, le secteur des technologies propres n’a pas perdu de temps pour clarifier ses attentes : l’action climatique audacieuse doit dépasser la simple rhétorique de campagne. Les leaders de l’industrie dans les domaines des énergies renouvelables, de la fabrication durable et de l’innovation verte unissent leurs voix pour exiger que le nouveau cabinet transforme les promesses environnementales en cadres politiques concrets.

“La campagne électorale a placé la barre très haut avec des engagements climatiques ambitieux,” note Merran Smith, fondatrice de Clean Energy Canada. “Maintenant vient la partie difficile—mettre en œuvre des politiques qui permettront réellement la transformation économique dont nous avons besoin tout en respectant nos obligations climatiques internationales.”

Le moment ne pourrait être plus critique. L’industrie canadienne des technologies propres emploie actuellement plus de 430 000 travailleurs et contribue à hauteur d’environ 70 milliards de dollars annuellement à l’économie nationale selon la dernière évaluation économique de Clean Energy Canada. Pourtant, les initiés de l’industrie avertissent que cette croissance reste vulnérable sans un soutien gouvernemental plus fort pour concurrencer les incitatifs agressifs pour l’énergie propre aux États-Unis et dans l’Union européenne.

Au cœur des préoccupations de l’industrie se trouve l’établissement d’une stratégie industrielle nationale cohérente qui offrirait une certitude à long terme pour les investisseurs et les entreprises. L’Association canadienne de l’énergie renouvelable a spécifiquement appelé à des incitatifs fiscaux améliorés, des processus réglementaires simplifiés pour les projets d’énergie propre, et des mécanismes de financement ciblés qui accéléreraient le déploiement de technologies allant du solaire et de l’éolien à la géothermie et à l’hydrogène vert.

“Les autres pays n’attendent pas, et nous non plus ne devrions pas attendre,” souligne Sarah Petrevan, directrice des politiques chez Clean Prosperity. “La course mondiale vers des économies carboneutres s’accélère, et les nations qui agissent de façon décisive maintenant sécuriseront les bénéfices économiques pour les générations futures.”

La réponse du cabinet Carney jusqu’à présent a été mesurée. Le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault a reconnu les préoccupations de l’industrie lors de sa première conférence de presse après sa nomination, signalant que la politique climatique resterait “une pierre angulaire du mandat de ce gouvernement.” Cependant, des engagements spécifiques au-delà des cadres existants restent à venir.

Pour de nombreux observateurs de la politique canadienne, l’approche de l’administration face à la transition énergétique représente un défi déterminant. L’équilibre délicat entre le soutien aux secteurs énergétiques traditionnels, particulièrement en Alberta et en Saskatchewan, tout en accélérant simultanément les efforts de décarbonisation s’est avéré politiquement périlleux pour les gouvernements précédents.

Les analystes financiers de la Banque TD ont prévu que le secteur canadien des technologies propres pourrait tripler de taille d’ici 2035 dans les bonnes conditions politiques—créant potentiellement plus de 800 000 emplois supplémentaires. Ce potentiel de croissance souligne ce que les leaders de l’industrie décrivent comme à la fois l’impératif économique et l’opportunité incorporés dans l’action climatique.

“Il ne s’agit pas seulement d’atteindre des objectifs climat

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