Les inégalités de revenus au Canada atteignent un niveau record en 2025 en raison des tensions post-pandémiques

Olivia Carter
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Dans un développement économique préoccupant qui a attiré l’attention des décideurs politiques et des analystes, l’écart de revenus au Canada s’est creusé à des niveaux sans précédent au cours du premier trimestre de 2025, pulvérisant les records précédents et soulevant de sérieuses questions sur la trajectoire de reprise post-pandémique du pays.

Le dernier rapport économique de Statistique Canada révèle que la disparité entre les plus hauts et les plus bas revenus du pays a augmenté de 14,3% par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, le 1% des plus hauts revenus accaparant désormais près de 27% de la richesse totale du pays. Il s’agit de la concentration de richesse la plus importante depuis le début des registres complets en 1976.

“Ce que nous observons n’est pas simplement la continuation des tendances existantes, mais plutôt une accélération motivée par des forces économiques post-pandémiques complexes,” explique Dre Amrita Singh, économiste en chef au Centre canadien de politiques alternatives. “La reprise n’a pas été uniforme dans tous les secteurs, créant des gagnants et des perdants dans une économie profondément réorganisée.”

Les données montrent des tendances particulièrement inquiétantes dans les centres urbains. Toronto et Vancouver ont connu les augmentations les plus dramatiques de l’inégalité, les coûts du logement continuant de dépasser la croissance des salaires pour les familles à revenu moyen et faible. Pendant ce temps, les régions dépendantes des ressources en Alberta et en Saskatchewan montrent des fortunes divergentes selon leur succès dans la transition vers des économies d’énergie verte.

Plusieurs facteurs semblent contribuer à ce fossé grandissant. La croissance explosive du secteur technologique a créé une richesse considérable pour ceux qui possèdent des compétences spécialisées et des investissements en capital. Simultanément, l’automatisation s’est accélérée dans les industries manufacturières et de services, éliminant de nombreux postes à revenu moyen. De plus, l’expansion continue de l’économie des petits boulots a remplacé l’emploi traditionnel par des sources de revenus moins stables pour de nombreux Canadiens.

La ministre des Finances Carla Morrison a reconnu cette tendance préoccupante lors de la conférence de presse d’hier, déclarant: “Ces chiffres représentent un défi important pour notre vision d’une prospérité inclusive. Le gouvernement fédéral prépare des mesures globales pour remédier à ces déséquilibres structurels tout en maintenant la compétitivité économique.”

Les critiques de l’opposition n’ont pas tardé à souligner les promesses antérieures du gouvernement de s’attaquer aux inégalités. Le critique en matière de finances du Parti conservateur, James Robertson, a fait remarquer: “Depuis trois ans, ce gouvernement prétend que leurs politiques réduiraient les inégalités. Ces chiffres exposent l’échec de leur approche et exigent une correction immédiate de cap.”

Les analystes économiques évoquent plusieurs options politiques qui pourraient remédier au fossé croissant. Il s’agit notamment de réformes de la fiscalité des gains en capital, de l’expansion des initiatives de logement abordable et du renforcement des protections du travail pour les travailleurs à la demande. La Banque du Canada a également signalé d’éventuels ajustements de la politique monétaire, tout en soulignant que les inégalités découlent principalement de facteurs structurels qui dépassent le contrôle de la banque centrale.

La constatation peut-être la plus préoccupante du rapport est que la mobilité intergénérationnelle – la probabilité que les enfants gagnent plus que leurs parents – a considérablement diminué. Les jeunes Canadiens font désormais face à des défis plus importants pour atteindre la sécurité financière que les générations précédentes, particulièrement sans richesse héritée ou éducation avancée.

Alors que le Canada navigue dans cette période de transformation économique significative, la question demeure de savoir si nos institutions sociales et économiques peuvent s’adapter assez rapidement pour garantir que la prospérité soit partagée dans tous les segments de la société. Le filet de sécurité sociale renommé du Canada nécessitera-t-il une refonte fondamentale pour répondre aux réalités économiques du 21e siècle, ou des interventions ciblées pourront-elles inverser cette tendance inquiétante avant que les inégalités ne s’enracinent davantage?

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