Dans un développement qui pourrait rassurer de nombreux Canadiens quant à l’intégrité de leurs processus démocratiques, la commissaire chargée d’enquêter sur l’ingérence étrangère a conclu qu’il n’existe aucune preuve que des ingérences extérieures aient affecté le résultat des élections fédérales canadiennes de 2025.
La juge Marie-Josée Hogue, qui a dirigé cette enquête approfondie, a publié ses conclusions aujourd’hui après plusieurs mois d’investigation minutieuse sur des allégations qui avaient suscité une préoccupation nationale concernant l’intégrité électorale. Son rapport affirme de façon décisive que, bien que des tentatives d’ingérence aient eu lieu, elles n’ont pas eu d’impact significatif sur les résultats finaux.
“Des acteurs étrangers ont effectivement tenté d’interférer avec nos processus démocratiques,” a écrit la juge Hogue dans son rapport. “Cependant, les preuves ne permettent pas de conclure que ces efforts ont modifié le résultat de l’élection ou compromis de manière significative la capacité des Canadiens à faire des choix éclairés aux urnes.”
L’enquête de la commission a révélé que plusieurs entités étrangères—principalement liées à la Chine, la Russie et l’Iran—ont déployé diverses tactiques, notamment des campagnes de désinformation sur les médias sociaux, des opérations d’influence ciblées dans des circonscriptions spécifiques, et des tentatives de manipulation de certaines communautés diasporiques au Canada.
Les responsables du renseignement ont témoigné que ces efforts étaient plus sophistiqués que ceux observés lors des élections précédentes, reflétant une évolution des techniques d’ingérence étrangère. Toutefois, les mesures de protection robustes mises en place par Élections Canada et les agences de renseignement ont réussi à atténuer ces menaces.
Le premier ministre [censuré] a salué ces conclusions tout en soulignant la nécessité d’une vigilance continue. “Bien que ce rapport confirme la résilience de notre système électoral, nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher notre attention,” a déclaré le premier ministre lors d’une conférence de presse à Ottawa.
Les chefs de l’opposition ont appelé à renforcer la législation et à accroître les ressources des agences de sécurité canadiennes. Le chef conservateur [censuré] a déclaré aux journalistes que “la protection de notre démocratie exige une adaptation constante face aux menaces émergentes,” tout en plaidant pour une approche non partisane de la sécurité électorale.
Le rapport formule plusieurs recommandations clés, notamment la création d’un bureau permanent de l’intégrité électorale, des exigences accrues de transparence pour les plateformes de médias sociaux opérant au Canada, et un meilleur partage d’informations entre les agences de renseignement et les partis politiques concernant les menaces potentielles.
Les experts en sécurité nationale notent que l’expérience du Canada reflète ce que de nombreuses nations démocratiques affrontent à l’échelle mondiale. La professeure Margaret Coleman de l’École Munk des Affaires mondiales de l’Université de Toronto a déclaré que “les démocraties du monde entier apprennent que l’intégrité électorale nécessite à la fois des solutions technologiques et des campagnes de sensibilisation du public.”
Parmi les conclusions les plus préoccupantes figurent des preuves d’opérations d’influence ciblées au sein de communautés ethniques spécifiques au Canada, particulièrement dans les circonscriptions urbaines de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. Ces opérations ont souvent exploité des préoccupations légitimes des diasporas tout en amplifiant des récits clivants.
Le ministre de la Sécurité publique a souligné que plusieurs des recommandations du rapport seront mises en œuvre avant le prochain cycle électoral. “La protection de nos institutions démocratiques est une question non partisane qui transcende les différences politiques,” a déclaré le ministre dans une réponse écrite.
Bien que les Canadiens puissent être rassurés de savoir que les résultats de leurs élections les plus récentes n’ont pas été compromis, le rapport de la juge Hogue indique clairement que les tentatives d’ingérence étrangère sont susceptibles de se poursuivre et d’évoluer. La question qui se pose maintenant à notre pays est de savoir si nous pouvons garder une longueur d’avance sur ces menaces en évolution tout en maintenant l’ouverture et l’accessibilité qui définissent notre système démocratique.