Le plan de l’installation de déchets organiques de Medicine Hat évalue un coût de 9,5 millions de dollars

Olivia Carter
5 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Medicine Hat se trouve à un carrefour environnemental crucial alors que les responsables municipaux délibèrent sur un projet d’installation de traitement des déchets organiques de 9,5 millions de dollars qui pourrait transformer fondamentalement l’approche de la communauté en matière de gestion des déchets. Ce projet ambitieux, dévoilé lors de la réunion du comité environnemental d’hier, vise à détourner annuellement des milliers de tonnes de résidus alimentaires et de déchets de jardin du site d’enfouissement—une initiative qui pourrait prolonger la durée de vie des sites d’élimination actuels de plusieurs décennies.

“Il ne s’agit pas seulement de se conformer aux règlements provinciaux; il s’agit de positionner Medicine Hat comme un chef de file en matière de pratiques durables de gestion des déchets,” a expliqué Caroline Weber, directrice des Services environnementaux. “L’installation proposée traiterait environ 7 000 tonnes de matières organiques par année, réduisant nos apports au site d’enfouissement de près de 40 pour cent.”

Le coût de 9,5 millions $ a suscité un débat intense parmi les membres du conseil et les résidents. Les partisans soutiennent que cet investissement générerait des économies à long terme en retardant le besoin d’agrandissement coûteux du site d’enfouissement, tandis que les critiques se demandent si des approches alternatives pourraient atteindre des résultats similaires à moindre coût. L’analyse financière de la ville suggère que l’installation pourrait s’autofinancer en 15 ans grâce aux coûts d’enfouissement évités et aux revenus potentiels de la vente de compost.

Si approuvée, l’installation mettrait en œuvre un système de collecte des déchets à trois voies, obligeant les résidents à séparer les matières organiques, les recyclables et les ordures. La proposition comprend la distribution de contenants de cuisine et de bacs de trottoir pour faciliter la participation des ménages, avec une mise en œuvre provisoirement prévue pour le printemps 2026.

Le calendrier de la proposition s’aligne sur la stratégie provinciale de réduction des déchets de l’Alberta, qui mandate aux municipalités d’atteindre un détournement des déchets de 70 pour cent d’ici 2030. Medicine Hat détourne actuellement environ 25 pour cent de son flux de déchets, ce qui exerce une pression considérable sur les responsables locaux pour accélérer les efforts d’amélioration.

“Les avantages environnementaux vont bien au-delà de la simple économie d’espace d’enfouissement,” a souligné Dr. Michael Harrison, scientifique environnemental au Collège de Medicine Hat. “Les matières organiques qui se décomposent dans les sites d’enfouissement produisent du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. En captant et en traitant correctement ces matériaux, nous réduisons considérablement notre impact climatique.”

La réaction du public a été mitigée, les résidents exprimant à la fois soutien et préoccupation lors des récentes séances de consultation communautaire. Si beaucoup adhèrent à la vision environnementale, d’autres s’inquiètent des problèmes d’odeurs potentiels, de l’augmentation des coûts de collecte et de l’adaptation aux nouvelles pratiques de tri des déchets.

La conseillère municipale Patricia Nolan a souligné la nature préliminaire de la proposition: “Nous évaluons soigneusement toutes les options et les commentaires de la communauté. Cette installation représente un investissement important qui façonnerait notre approche environnementale pour les générations à venir. Bien faire les choses est plus important que de les faire rapidement.”

Le conseil devrait voter sur la proposition d’ici septembre, après des consultations publiques supplémentaires et une stratégie de mise en œuvre finalisée par le département des services environnementaux. Si approuvée, les travaux de conception commenceraient immédiatement, avec le début de la construction au printemps 2026.

Alors que Medicine Hat envisage cette décision environnementale cruciale, les résidents doivent se poser une question essentielle: l’investissement initial substantiel dans le traitement des déchets organiques est-il une étape nécessaire vers la responsabilité environnementale, ou la ville devrait-elle explorer des alternatives moins coûteuses pour atteindre ses objectifs de détournement des déchets?

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *