Les jardiniers d’Airdrie font don de leur récolte pour soutenir la banque alimentaire locale

Olivia Carter
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Au cœur d’Airdrie, en Alberta, un groupe de passionnés du jardinage transforme leur amour pour l’horticulture en véritable bouée de sauvetage pour les familles confrontées à l’insécurité alimentaire. La Société horticole d’Airdrie a transformé une modeste parcelle de jardin communautaire en une source florissante de produits frais, avec toutes les récoltes dirigées directement vers les étagères de la banque alimentaire locale.

“Nous avons constaté une augmentation de 30 pour cent de l’utilisation de la banque alimentaire depuis l’an dernier,” explique Margaret Chen, coordonnatrice du programme de dons de la société. “Quand les gens peinent à mettre de la nourriture sur la table, les légumes frais sont souvent les premiers articles sacrifiés en raison du coût. Nous sommes déterminés à changer cette équation.”

L’initiative, maintenant dans sa quatrième saison de culture, s’est étendue d’une petite parcelle à plus d’un demi-acre de plates-bandes soigneusement entretenues. L’année dernière, la société a fait don de plus de 2 300 livres de produits frais—des laitues croquantes et des radis au printemps aux courges robustes et légumes-racines à l’automne. Cette année, ils sont en bonne voie de dépasser les 3 000 livres.

Le directeur de la banque alimentaire, James Wilson, souligne l’impact profond de ces dons. “La valeur nutritionnelle des produits frais est inestimable pour nos clients. La plupart des dons commerciaux consistent en produits non périssables qui, bien que précieux, n’offrent pas les mêmes bienfaits pour la santé que les légumes frais. Ces dons du jardin sont vraiment transformateurs pour les familles dans le besoin.”

Le jardin fonctionne avec un horaire de bénévolat rotatif, les membres de la société se relayant pour arroser, désherber et récolter tout au long de la saison de croissance. Plusieurs amènent leurs enfants, enseignant à la prochaine génération l’horticulture et le service communautaire.

“Ma fille de sept ans comprend maintenant que les carottes qu’elle aide à arracher du sol seront sur la table de quelqu’un d’autre ce soir-là,” explique la bénévole Sophia Lee. “C’est une façon concrète d’enseigner l’empathie et la responsabilité sociale.”

La société s’est également associée aux écoles locales pour offrir des opportunités éducatives. Plusieurs classes visitent le jardin mensuellement pour apprendre les pratiques de culture durables, les systèmes alimentaires et le développement communautaire.

Au-delà de nourrir les familles dans le besoin, l’initiative aborde un autre problème pressant: le gaspillage alimentaire. Selon Statistique Canada, près de 60 pour cent de la nourriture produite au Canada est gaspillée annuellement, tandis qu’environ un ménage canadien sur huit connaît l’insécurité alimentaire.

“Notre jardin crée un lien direct de la terre à la table,” explique Chen. “Rien n’est gaspillé. Même les légumes imparfaits qui pourraient être rejetés selon les normes commerciales sont bien accueillis par la banque alimentaire et leurs clients.”

La société finance ses opérations grâce aux frais d’adhésion, aux dons communautaires et à une vente annuelle de plantes. Plusieurs entreprises locales ont également fourni des semences, des outils et du matériel d’irrigation.

Alors que les prix des aliments continuent d’augmenter partout au Canada, avec une hausse des coûts d’épicerie de 6,4 pour cent au cours de la dernière année selon les données économiques récentes, ces solutions communautaires deviennent de plus en plus vitales pour relever les défis de sécurité alimentaire.

La Société horticole d’Airdrie élabore maintenant des plans pour étendre leur programme en aidant les résidents intéressés à convertir des portions de leurs cours en espaces de jardinage productifs, les récoltes étant partagées entre les propriétaires et la banque alimentaire.

À l’approche de l’hiver et à la fin de la saison de croissance de cette année, une question demeure: comment d’autres communautés pourraient-elles reproduire ce modèle pour résoudre à la fois la faim locale et la durabilité environnementale dans leurs propres arrière-cours?

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