Licence médicale de De Villiers révoquée après condamnation

Olivia Carter
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Dans une décision sans précédent qui a secoué la communauté médicale de la Colombie-Britannique, le Collège des médecins et chirurgiens de la C.-B. a révoqué définitivement la licence médicale d’Albert de Villiers, l’ancien médecin hygiéniste en chef d’Interior Health. Cette action décisive fait suite à la condamnation de De Villiers pour des accusations d’agression sexuelle et d’incitation à des contacts sexuels impliquant un enfant de moins de 16 ans.

Le comité disciplinaire de l’organisme de réglementation a rendu sa décision après avoir déterminé que les actions de De Villiers constituaient une “conduite répréhensible” qui violait fondamentalement la confiance accordée aux professionnels de la santé. La décision du comité, publiée mardi soir, souligne la gravité de ses infractions et leur incompatibilité avec la pratique de la médecine.

“La gravité de l’inconduite du Dr De Villiers ne peut être sous-estimée,” a écrit le comité dans sa décision. “Ses actions ont causé un préjudice incommensurable à la victime et ont gravement miné la confiance du public envers la profession médicale.”

De Villiers, qui occupait autrefois l’un des postes de santé publique les plus respectés de la province pendant les premières phases de la pandémie de COVID-19, a été condamné à 5,5 ans de prison plus tôt cette année suite à sa condamnation en janvier. Les accusations découlaient d’incidents survenus entre 2018 et 2020 alors qu’il était médecin hygiéniste en chef pour la zone nord de l’Alberta.

Selon les documents judiciaires examinés par notre équipe de CO24 News, l’enquête du Collège a révélé un schéma de comportement profondément préoccupant qui contredisait les principes éthiques fondamentaux régissant la pratique médicale. Le comité disciplinaire a noté que les actions de De Villiers représentaient “une violation profonde de la relation médecin-patient et de la confiance du public.”

Au-delà de la révocation permanente de sa licence, le Collège a ordonné à De Villiers de payer les frais associés à la procédure disciplinaire, estimés à environ 30 000 $. Des experts juridiques consultés par CO24 Canada indiquent que cette pénalité, bien que significative, est secondaire par rapport à la nature définitive de la révocation de licence qui met fin à sa carrière.

Des analystes en politique de santé s’exprimant auprès de notre bureau de CO24 Politics ont noté que cette affaire soulève d’importantes questions sur les processus de sélection pour les postes de direction en santé publique. “Lorsqu’une personne occupant une telle position d’autorité commet ce genre d’infractions, nous devons examiner non seulement l’échec individuel mais aussi les protocoles systémiques qui lui ont permis d’atteindre et de maintenir cette position,” a déclaré Dre Elaine Marchand, chercheuse en politique de santé à l’Université de la Colombie-Britannique.

Interior Health, où De Villiers a servi comme médecin hygiéniste en chef jusqu’à son arrestation en juin 2021, a mis en œuvre des procédures de vérification renforcées pour les nominations médicales de haut niveau en réponse à cette affaire. L’organisation a refusé de commenter spécifiquement la décision du Collège mais a réaffirmé son engagement à maintenir les normes éthiques les plus élevées parmi ses dirigeants médicaux.

La révocation permanente d’une licence médicale représente la sanction la plus sévère disponible pour les organismes de réglementation médicale et met effectivement fin à la carrière médicale de De Villiers au Canada. Contrairement aux suspensions, qui peuvent être temporaires, une révocation de cette nature ne prévoit aucune voie de réintégration.

Alors que les communautés à travers la Colombie-Britannique assimilent cette affaire troublante, une question cruciale émerge : comment nos systèmes de santé peuvent-ils mieux protéger les populations vulnérables tout en maintenant la relation de confiance largement positive entre les professionnels de la santé et le public qu’ils servent?

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