Licenciements chez Hudson’s Bay 2024 : Plus de 8 000 emplois supprimés dans une restructuration majeure

Olivia Carter
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Dans un bouleversement qui a secoué le paysage commercial canadien, La Compagnie de la Baie d’Hudson a annoncé son intention d’éliminer plus de 8 000 postes à travers l’Amérique du Nord dans le cadre d’une initiative de restructuration dramatique. Le détaillant canadien emblématique, qui a traversé près de 354 ans de tempêtes économiques, fait maintenant face à ce que les dirigeants de l’entreprise décrivent comme des décisions “nécessaires mais difficiles” pour assurer sa viabilité à long terme.

Les licenciements, représentant environ 19 pour cent de la main-d’œuvre de l’entreprise, toucheront des employés à différents niveaux chez La Baie d’Hudson, Saks Fifth Avenue et Saks OFF 5TH. Selon des documents internes obtenus par CO24, la majorité des coupes affecteront le personnel des bureaux administratifs et les postes de cadres intermédiaires, bien que les associés en magasin ne seront pas épargnés par cette réduction.

“Cette restructuration vise à créer une organisation plus efficace capable de concurrencer efficacement dans l’environnement commercial difficile d’aujourd’hui,” a déclaré Richard Baker, président exécutif de La Compagnie de la Baie d’Hudson, dans un communiqué publié mardi. “Bien que ces décisions ne soient jamais prises à la légère, elles sont essentielles pour positionner notre entreprise vers une croissance future et une durabilité.”

L’annonce survient dans un contexte de vents contraires significatifs pour les grands magasins traditionnels. Les analystes de CO24 Business ont documenté la lutte continue du secteur contre les géants du commerce électronique, l’évolution des préférences des consommateurs et l’incertitude économique persistante suite à la pandémie. La Baie d’Hudson a été particulièrement vulnérable, avec des ventes comparables en baisse de 3,7% par rapport à l’année précédente selon leur plus récent rapport trimestriel.

Diane Brisebois, présidente du Conseil canadien du commerce de détail, a déclaré à CO24 que cette décision reflète des tendances plus larges dans le commerce de détail. “Les grands magasins du monde entier sont forcés de se réinventer. La pandémie a accéléré les changements dans le comportement des consommateurs qui étaient déjà en cours, et nous voyons les répercussions se dérouler maintenant en temps réel.”

Pour les employés, la nouvelle a été dévastatrice. Sarah Mitchell, une vétérane de 12 ans du département marketing de La Baie d’Hudson à Toronto, a décrit l’atmosphère comme “absolument dévastée” lorsqu’elle a reçu son avis de licenciement. “Il y avait des rumeurs, mais rien ne vous prépare à perdre réellement votre emploi,” a confié Mitchell. “Beaucoup d’entre nous ont consacré nos carrières à cette entreprise.”

Les licenciements seront mis en œuvre par phases, la première vague débutant en juin et se poursuivant jusqu’en septembre. La Baie d’Hudson a indiqué que les employés touchés recevront des indemnités de départ, bien que les détails spécifiques demeurent confidentiels.

L’entreprise a également annoncé son intention de fermer environ 20 emplacements sous-performants à travers le Canada, représentant près d’un quart de son empreinte actuelle de magasins. Les fermetures seront concentrées dans les marchés plus petits où l’achalandage a considérablement diminué depuis la pandémie.

Les économistes du travail ont exprimé leur inquiétude quant aux implications plus larges pour le secteur du commerce de détail canadien, qui emploie environ 2,1 millions de travailleurs à l’échelle nationale. “Quand une entreprise de l’importance historique et de la taille de La Baie d’Hudson fait des coupes de cette ampleur, cela crée des effets d’onde dans toute l’économie,” a noté Dr. Thomas Ferguson, professeur d’économie à l’Université de Toronto.

Le plan de restructuration comprend des investissements importants dans l’infrastructure du commerce électronique et la technologie, La Baie d’Hudson allouant 215 millions de dollars pour améliorer ses capacités numériques. L’entreprise a indiqué qu’environ 1 200 nouveaux postes seront créés dans des domaines tels que l’analyse de données, le marketing numérique et la gestion de la chaîne d’approvisionnement, bien que ceux-ci ne compenseront que partiellement les pertes d’emplois plus larges.

Alors que La Baie d’Hudson navigue dans cette transition critique, des questions demeurent sur l’avenir des grands magasins dans un paysage commercial de plus en plus numérique. Ces détaillants traditionnels peuvent-ils se réinventer avec succès, ou sommes-nous témoins de l’extinction graduelle d’un format de vente au détail autrefois dominant? Pour les milliers d’employés confrontés à un avenir incertain, la réponse à cette question revêt une profonde signification personnelle.

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