Une maladie rare chez les pigeons découverte dans une installation de la Colombie-Britannique

Olivia Carter
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Dans une évolution préoccupante pour la surveillance de la santé aviaire, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a identifié une maladie rare et hautement contagieuse des pigeons dans un établissement commercial en Colombie-Britannique. La détection du paramyxovirus de type 1 des pigeons (PPMV-1) marque le premier cas confirmé dans un établissement commercial de pigeons au Canada cette année, déclenchant des alertes dans toute la communauté canadienne d’éleveurs d’oiseaux.

L’établissement touché, qui abrite plus de 200 oiseaux, a été immédiatement mis en quarantaine tandis que les autorités travaillent à contenir ce qui pourrait potentiellement devenir une menace importante pour les populations d’oiseaux domestiques et sauvages. Le PPMV-1 se manifeste par des symptômes neurologiques chez les oiseaux infectés, notamment la paralysie des ailes, des tremblements et une coordination motrice gravement compromise qui conduit souvent à la mort.

“Nous mettons en œuvre des protocoles de biosécurité rigoureux pour prévenir une propagation plus large,” a déclaré Dre Eleanor Wright, vétérinaire régionale à l’ACIA. “Bien que cette maladie présente un risque minimal pour les humains, elle peut dévaster les populations de pigeons et potentiellement se propager à d’autres espèces aviaires si elle n’est pas correctement contenue.”

L’agence a lancé des tests complets sur tous les oiseaux de l’établissement, les résultats préliminaires suggérant que l’infection aurait pu être introduite par des pigeons récemment importés. Les propriétaires d’oiseaux de toute la Colombie-Britannique ont été avisés de limiter les déplacements de leurs animaux et de signaler immédiatement tout symptôme inhabituel aux autorités provinciales.

Les experts de l’industrie notent que, bien que les épidémies de PPMV-1 restent relativement rares au Canada, l’incidence mondiale a augmenté d’environ 15 % au cours de la dernière décennie. La maladie partage des similitudes avec la maladie de Newcastle, qui a causé d’importantes pertes économiques dans les exploitations avicoles commerciales à travers le monde.

“La proximité de cette épidémie avec les populations d’oiseaux sauvages est particulièrement préoccupante,” a souligné Dr James Harrington, pathologiste aviaire à l’Université de la Colombie-Britannique. “Les pigeons de course ou les oiseaux d’exposition qui peuvent avoir des contacts avec des oiseaux sauvages représentent un pont potentiel pour la transmission entre les populations domestiques et sauvages.”

L’ACIA a établi une zone de surveillance de trois kilomètres autour de l’établissement touché, où les restrictions de mouvement resteront en place jusqu’à ce que des tests complets confirment qu’aucune propagation supplémentaire ne s’est produite. Les autorités estiment que les mesures de quarantaine pourraient devoir rester en vigueur pendant au moins 21 jours, la période d’incubation typique du virus.

Pour les amateurs de pigeons et les clubs de course de la Colombie-Britannique, l’épidémie menace de perturber les compétitions prévues et les programmes d’élevage. L’association provinciale de courses de pigeons a déjà reporté plusieurs événements prévus pour le mois à venir par mesure de précaution.

Les responsables de la santé soulignent que, bien que les humains puissent techniquement contracter le virus, ces cas sont extrêmement rares et ne provoquent généralement qu’une légère conjonctivite chez les personnes ayant des contacts directs prolongés avec des oiseaux infectés. La préoccupation principale demeure la contention de l’épidémie au sein de la population aviaire.

Alors que le changement climatique et l’augmentation du transport mondial créent de nouvelles voies de transmission des maladies, cette épidémie pourrait-elle signaler un besoin de surveillance plus robuste des maladies dans les populations d’oiseaux commerciales et d’amateurs à travers le Canada?

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