Mark Carney CTV Entrevue 2025 sur l’Investissement et l’Énergie

Olivia Carter
5 Min Read
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Dans sa première grande entrevue canadienne depuis son entrée en fonction, le Premier ministre Mark Carney a présenté une feuille de route substantielle pour répondre aux défis économiques du Canada, en se concentrant particulièrement sur les stratégies d’investissement et la transition énergétique lors d’une conversation approfondie avec CTV News ce week-end.

“Le problème fondamental auquel notre économie est confrontée actuellement est la productivité,” a déclaré Carney, donnant le ton à cette discussion de grande envergure. “Nous ne générons tout simplement pas assez de production par heure travaillée, ce qui se reflète dans notre niveau de vie. La solution est simple, bien que pas facile – nous devons augmenter l’investissement des entreprises.”

Le Premier ministre, qui a précédemment occupé le poste de gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a livré une évaluation directe du paysage d’investissement canadien, notant que l’investissement des entreprises se situe actuellement à environ 10 % du PIB, bien en-dessous de la moyenne historique de 13-14 %.

“Cet écart de trois points de pourcentage représente environ 100 milliards de dollars annuellement en investissements manquants,” a expliqué Carney. “Si nous voulons augmenter la productivité et générer une croissance économique durable, nous devons combler ce déficit d’investissement.”

Lorsqu’on l’a interrogé sur l’approche de son administration concernant le secteur énergétique canadien, le Premier ministre a articulé une position nuancée qui reconnaît à la fois les impératifs climatiques et les réalités économiques. “Nous avons un énorme potentiel dans les ressources énergétiques traditionnelles, particulièrement le gaz naturel, qui restera pertinent à l’échelle mondiale pendant des décennies,” a dit Carney. “Mais nous devons simultanément accélérer notre transition vers l’énergie propre, où nous disposons d’avantages considérables en matière de minéraux critiques, d’hydrogène et d’hydroélectricité.”

L’entrevue a révélé la compréhension détaillée de Carney du paysage d’investissement mondial, s’appuyant sur son expérience approfondie en finance internationale. “Le capital est mobile et il se dirige là où les rendements sont les plus élevés,” a-t-il observé. “Trop souvent au Canada, nous avons créé des environnements réglementaires et politiques qui dissuadent l’investissement plutôt que de l’attirer.”

Les analystes de l’industrie ont réagi positivement à la vision économique de Carney. “Son diagnostic des défis de productivité du Canada est tout à fait juste,” a déclaré Dre Elizabeth Morgan, économiste à l’Université de Toronto. “Ce qui est rafraîchissant, c’est sa reconnaissance que résoudre nos problèmes économiques nécessite d’attirer des capitaux, pas seulement redistribuer les ressources existantes.”

Les groupes environnementaux ont exprimé un optimisme plus prudent quant à la stratégie énergétique du Premier ministre. “Nous apprécions son engagement envers la transition énergétique propre,” a noté Michael Taggart, directeur des politiques chez Action Climat Canada. “Mais l’accent mis continuellement sur l’expansion du gaz naturel soulève de sérieuses questions quant au respect de nos engagements climatiques.”

L’entrevue survient à un moment critique pour l’économie canadienne, avec une inflation qui se modère mais une croissance qui reste lente. Des rapports récents indiquent que la confiance des entreprises s’est améliorée après l’élection de Carney, bien que des décisions d’investissement concrètes restent en suspens.

L’aspect peut-être le plus frappant était l’évaluation franche de Carney concernant la position concurrentielle du Canada. “Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes – ces dernières années, nous avons pris du retard dans la compétition mondiale pour les capitaux,” a-t-il reconnu. “D’autres juridictions ont été plus décisives dans la création de conditions qui attirent les investissements, tandis que nous avons parfois été pris dans une paralysie politique.”

Le Premier ministre a conclu par un appel à l’unité nationale sur les priorités économiques. “Malgré nos différences régionales, nous partageons des intérêts économiques communs,” a souligné Carney. “Que ce soit dans le secteur énergétique de l’Alberta, la base manufacturière de l’Ontario ou les industries de technologies propres du Québec, l’augmentation des investissements profite à tous les Canadiens.”

Alors que le Canada navigue à travers des développements mondiaux complexes et des défis nationaux, la question fondamentale demeure : l’administration de Carney pourra-t-elle traduire sa compréhension économique sophistiquée en politiques efficaces qui réussiront à inverser le déclin des investissements au Canada et à positionner le pays pour une prospérité durable dans une économie mondiale en rapide transformation?

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