Négociations contractuelles 2025 du Syndicat de Postes Canada bloquées en raison de résistances

Olivia Carter
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L’ombre d’une perturbation postale nationale se profile alors que Postes Canada et le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) se retrouvent dans une impasse lors de ce qui est devenu une ronde de négociations contractuelles de plus en plus litigieuse. Avec l’échéance du 31 août qui approche rapidement, les responsables de Postes Canada ont affirmé jeudi que les représentants syndicaux ont “durci leur position”, menaçant potentiellement des mois de discussions.

“Nous sommes à la table de négociation de bonne foi depuis novembre 2024, mais les développements récents suggèrent que le syndicat s’éloigne du compromis plutôt que de s’en rapprocher,” a déclaré Patricia Chen, négociatrice en chef pour Postes Canada. “Leurs dernières demandes ajouteraient environ 1,4 milliard de dollars en coûts supplémentaires sur un accord de quatre ans—un chiffre insoutenable compte tenu de notre réalité financière actuelle.”

Les négociations concernent environ 55 000 travailleurs postaux à travers le pays, dont la convention collective expire ce dimanche. Les représentants du STTP dressent un tableau radicalement différent de la situation, soutenant que Postes Canada a refusé d’aborder les préoccupations critiques des travailleurs malgré les modestes bénéfices enregistrés par la société au cours des deux premiers trimestres de 2025.

“Il ne s’agit pas de demandes déraisonnables—il s’agit de dignité et de durabilité pour les travailleurs postaux,” a expliqué Jordan Matheson, président national du STTP. “Les dirigeants de Postes Canada continuent de recevoir des primes tandis que les travailleurs de première ligne font face à des conditions de travail de plus en plus difficiles et à des salaires stagnants qui n’ont pas suivi l’inflation.”

Les principaux points d’achoppement comprennent les augmentations de salaire, les protocoles de sécurité au travail, et le controversé programme de livraison du dernier kilomètre que le STTP affirme avoir considérablement augmenté la charge de travail sans ajustements de compensation correspondants.

Les analystes financiers qui surveillent la situation notent que Postes Canada fait face à des défis uniques dans le paysage des communications en évolution de 2025. “Ils sont pris entre la diminution des volumes de courrier traditionnel et une concurrence féroce dans le secteur de la livraison de colis,” a expliqué Dr. Renata Singh, professeure d’économie à l’Université de Toronto. “Cependant, leur désignation de service essentiel leur confère à la fois des privilèges et des responsabilités qui doivent être équilibrés avec des pratiques de travail équitables.”

Le potentiel de perturbation des services survient à un moment particulièrement sensible pour les entreprises et les consommateurs canadiens. Septembre marque généralement le début d’une augmentation des volumes d’expédition alors que les entreprises se préparent pour la saison des fêtes, et tout conflit de travail prolongé pourrait se répercuter sur des chaînes d’approvisionnement déjà stressées par les pressions économiques mondiales.

Le ministre fédéral du Travail, Anthony Richardson, a exhorté les deux parties à poursuivre les négociations, bien qu’il se soit gardé d’indiquer si le gouvernement interviendrait avec une législation de retour au travail en cas d’arrêt de travail. “Notre gouvernement respecte le processus de négociation collective,” a déclaré Richardson dans un communiqué de presse. “Nous encourageons les deux parties à travailler diligemment vers une résolution qui serve les travailleurs postaux, la société, et finalement tous les Canadiens qui dépendent d’un service postal fiable.”

Un récent sondage mené par Harris/Decima suggère que bien que 64 % des Canadiens sympathisent avec les préoccupations des travailleurs postaux, 57 % soutiendraient une intervention gouvernementale si le service postal était interrompu pendant plus de deux semaines.

À l’approche de l’échéance, les Canadiens doivent maintenant se demander : à l’ère de la communication numérique et des services de livraison concurrents, quelle valeur accordons-nous à notre système postal national, et quelle responsabilité avons-nous pour garantir que ses travailleurs reçoivent un traitement équitable tout en maintenant sa viabilité à long terme?

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