Nomination de Karina Gould à la présidence du comité 2025 : nommée présidente alors que le NPD est exclu des comités clés

Olivia Carter
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Dans une manœuvre politique stratégique qui a soulevé des sourcils sur la Colline du Parlement, la vice-première ministre Karina Gould a obtenu la prestigieuse présidence du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre, tandis que les représentants du Nouveau Parti démocratique ont été notablement exclus des postes de direction des comités parlementaires clés.

La nomination, finalisée hier lors d’une réunion à huis clos du caucus libéral, permet à Gould d’exercer une influence significative sur les procédures parlementaires à un moment critique de la politique canadienne. En tant que présidente de ce que les initiés appellent souvent le “comité de procédure”, Gould supervisera l’organisme chargé d’examiner et de recommander des modifications aux règles et pratiques de la Chambre des communes.

“Le comité de procédure a toujours été la salle des machines des opérations parlementaires,” a expliqué Dre Rebecca Manley, professeure de sciences politiques à l’Université de Toronto. “Quiconque contrôle ce comité façonne essentiellement le fonctionnement quotidien de nos institutions démocratiques.”

La décision a suscité des critiques immédiates du leader parlementaire du NPD, Daniel Blaikie, qui a qualifié les nominations au comité de “tendance inquiétante d’exclusion” qui mine la coopération interpartis promise par le premier ministre Justin Trudeau suite aux récentes élections ayant abouti à un autre gouvernement minoritaire.

“Il ne s’agit pas seulement de présidences de comités—il s’agit de respecter le processus parlementaire et les électeurs qui ont élu des députés de tous les partis,” a déclaré Blaikie aux journalistes sur la Colline du Parlement. “Les libéraux semblent déterminés à consolider leur pouvoir plutôt qu’à bâtir l’approche collaborative pour laquelle les Canadiens ont clairement voté.”

Le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre revêt une importance particulière dans cette session parlementaire, car plusieurs réformes procédurales controversées devraient être déposées, notamment des modifications potentielles aux règles de la période des questions et aux protocoles de participation virtuelle devenus courants pendant la pandémie.

Les analystes politiques notent que la nomination de Gould intervient à un moment où son profil au sein du cabinet libéral ne cesse de s’élever. “C’est clairement un vote de confiance de la part du premier ministre,” a souligné le commentateur politique chevronné Martin Reynolds. “Gould s’est imposée comme l’une des communicatrices les plus efficaces du gouvernement et une personne de confiance pour naviguer sur un terrain politiquement sensible.”

Les archives parlementaires indiquent que c’est la première fois en plus d’une décennie que le NPD est exclu de la présidence des dix comités permanents, malgré ses 24 sièges à la Chambre des communes actuelle. En comparaison, les conservateurs, avec 121 sièges, se sont vu accorder la présidence de deux comités—Défense nationale et Comptes publics.

Les marchés financiers ont réagi avec un optimisme prudent aux nominations des comités, les analystes de Bay Street suggérant que cette décision signale une stabilité politique. “Les marchés préfèrent généralement la prévisibilité, et ces nominations suggèrent que les libéraux travaillent pour s’assurer qu’ils maintiennent le contrôle de l’agenda législatif,” a expliqué l’analyste financière Sarah Chen dans une note d’information aux investisseurs.

Les nominations surviennent dans un contexte de tensions croissantes entre les libéraux et le NPD, l’accord de coopération informel qui a contribué à soutenir le précédent gouvernement minoritaire montrant des signes d’essoufflement. Des sources proches des négociations entre les partis indiquent que des désaccords sur la politique climatique et la mise en œuvre de l’assurance-médicaments ont créé des frictions qui se répercutent maintenant sur l’organisation parlementaire.

Alors que Gould se prépare à assumer son nouveau rôle lorsque le Parlement se réunira à nouveau la semaine prochaine, la question demeure : cette concentration du pouvoir procédural entre les mains des libéraux conduira-t-elle à une gouvernance plus efficace, ou ne fera-t-elle que polariser davantage un Parlement déjà divisé à un moment où des solutions collaboratives sont plus nécessaires que jamais?

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