Le Nouveau-Brunswick lance la ligne d’assistance 211 pour les violences de genre

Olivia Carter
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Dans une avancée significative pour les services de soutien au Nouveau-Brunswick, la province a officiellement intégré des ressources spécialisées sur la violence basée sur le genre dans son système d’information 211. Cette expansion cruciale, dévoilée jeudi, transforme la ligne d’aide existante en une bouée de sauvetage complète pour les survivants cherchant une assistance immédiate et des options de soutien à long terme.

Le service amélioré met maintenant les appelants en contact avec des spécialistes formés qui peuvent les orienter vers les ressources appropriées, qu’ils aient besoin d’un hébergement d’urgence, de services de counseling ou de conseils juridiques. Ce développement s’inscrit dans une initiative plus large visant à répondre à la réalité troublante que la violence basée sur le genre demeure obstinément élevée dans toutes les provinces canadiennes.

“Lorsqu’une personne subit de la violence basée sur le genre, savoir vers qui se tourner peut être accablant”, a expliqué la ministre du Développement social Jill Green lors de l’annonce. “Le service 211 élargi garantit qu’avec un seul appel, les Néo-Brunswickois peuvent accéder au soutien spécifique dont ils ont besoin pendant ce qui est souvent le moment le plus vulnérable de leur vie.”

Le service 211 de la province, qui fonctionne depuis octobre 2020, s’est imposé comme une ressource communautaire de confiance, traitant environ 17 000 appels par année. L’expansion concernant la violence basée sur le genre s’appuie sur cette fondation, créant une approche plus spécialisée face à ce que les responsables reconnaissent comme un défi social distinct nécessitant des ressources dédiées.

Ce qui distingue ce service est son accessibilité—disponible 24/7, entièrement gratuit et offert dans les deux langues officielles. La nature confidentielle des appels fournit une couche supplémentaire de sécurité pour ceux qui s’inquiètent de leur vie privée lorsqu’ils cherchent de l’aide.

L’initiative représente un effort collaboratif entre le gouvernement provincial et la Coalition des femmes du Nouveau-Brunswick, démontrant comment les partenariats public-privé peuvent efficacement aborder les problèmes sociaux pressants. La directrice générale de la coalition, Beth Lyons, a souligné l’importance de la ligne d’aide pour connecter les survivants avec des “ressources centrées sur les survivants et tenant compte des traumatismes” qui reconnaissent les défis uniques auxquels sont confrontées les personnes subissant de la violence basée sur le genre.

Les données de Statistique Canada soulignent l’urgence derrière cette amélioration de service, révélant que les signalements de violence entre partenaires intimes ont augmenté régulièrement ces dernières années. La pandémie de COVID-19 a encore exacerbé ces préoccupations, de nombreuses organisations de soutien signalant des augmentations dramatiques des appels pendant les périodes de confinement.

L’expansion reflète également une reconnaissance croissante que la violence basée sur le genre transcende les frontières socioéconomiques et affecte différemment diverses communautés. Le service a été conçu avec une sensibilité culturelle à l’esprit, reconnaissant que les femmes autochtones, les immigrants et les personnes 2SLGBTQIA+ font souvent face à des obstacles supplémentaires lorsqu’ils cherchent du soutien.

Pour Jennie Hanson, une survivante de violence conjugale qui a pris la parole lors de l’événement de lancement, le service représente ce dont elle avait désespérément besoin il y a des années. “Quand on est en crise, on n’a pas la capacité de faire des dizaines d’appels ou de chercher dans des systèmes compliqués”, a-t-elle partagé. “Avoir un seul numéro qui vous connecte à tout—ça va sauver des vies.”

Le soutien financier pour l’initiative provient à la fois des fonds provinciaux et des contributions fédérales par le biais du Plan d’action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, soulignant l’engagement intergouvernemental à aborder cette question.

Bien que l’amélioration du service 211 marque des progrès significatifs, les experts notent que les lignes d’aide ne représentent qu’une composante d’une approche globale pour éliminer la violence basée sur le genre. Un investissement continu dans les programmes de prévention, le logement abordable et les systèmes de soutien économique demeure essentiel pour des solutions à long terme.

Alors que cette nouvelle ressource devient disponible pour les Néo-Brunswickois, la question se pose: cette approche intégrée des services de soutien deviendra-t-elle un modèle pour d’autres provinces qui luttent encore pour coordonner leurs systèmes de réponse à la violence basée sur le genre, et quel impact mesurable pourrions-nous voir dans les communautés où les services ont traditionnellement été fragmentés?

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