Observation d’un ours noir à Hudson, Québec, capturée en vidéo

Olivia Carter
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Lors d’une rencontre matinale surprenante, une résidente d’Hudson, au Québec, a capturé des images saisissantes d’un ours noir explorant tranquillement sa propriété la semaine dernière, mettant en évidence les interactions croissantes avec la faune dans les communautés de la banlieue montréalaise.

Johanne Aird a été alertée de ce visiteur inattendu lorsque sa caméra Ring a détecté un mouvement vers 5h30 du matin. La notification révélait un ours noir de bonne taille qui se promenait dans sa cour, inspectant sa propriété avec une apparente curiosité avant de disparaître dans le bois voisin.

“Je n’en croyais pas mes yeux quand j’ai vérifié la notification,” a confié Aird à CO24 News. “On s’attend à voir des ratons laveurs ou peut-être des chevreuils, mais pas un ours noir à quelques mètres de sa porte arrière. C’était à la fois fascinant et inquiétant.”

Les responsables de la faune notent que cette rencontre représente une tendance croissante d’observations d’ours noirs dans les zones résidentielles du Québec, particulièrement dans les communautés en bordure d’habitats naturels. Le ministère de la Faune et des Ressources naturelles a documenté une augmentation de 30% des signalements d’ours dans le sud du Québec au cours des trois dernières années.

“Ce que nous observons est le résultat naturel de l’expansion du développement dans des territoires fauniques auparavant préservés,” a expliqué Dr. Martin Beauchamp, écologiste de la faune à l’Université McGill. “Les ours noirs sont des animaux incroyablement adaptables avec des territoires étendus qui chevauchent de plus en plus les établissements humains.”

Les autorités locales conseillent aux résidents de rester vigilants mais pas alarmés. Les ours noirs sont généralement non agressifs mais peuvent devenir problématiques lorsqu’ils associent les propriétés humaines à des sources de nourriture. L’incident d’Hudson rappelle l’importance des bonnes pratiques de gestion des déchets dans les zones où les interactions avec la faune sont possibles.

“Nous recommandons fortement de sécuriser les poubelles, de retirer les mangeoires d’oiseaux pendant les mois d’été, et de ne jamais laisser de nourriture pour animaux domestiques à l’extérieur,” a déclaré le lieutenant André Trudeau de la Sûreté du Québec. “Ces précautions simples réduisent considérablement la probabilité d’attirer des ours vers les propriétés résidentielles.”

Pour Aird et ses voisins, cette rencontre a suscité une conversation communautaire sur la coexistence avec la faune locale. Le conseil municipal d’Hudson a annoncé des plans pour une séance d’information publique axée sur la sensibilisation à la faune et les protocoles de sécurité.

“Il ne s’agit pas seulement d’un ours dans une cour,” a noté le maire d’Hudson, Jamie Nicholls. “Il s’agit de développer des approches durables pour partager notre environnement avec la faune qui était là bien avant que nos maisons ne soient construites.”

À l’approche de la saison estivale québécoise et avec l’augmentation des activités extérieures, les experts de la faune soulignent l’importance de la vigilance dans les zones où les populations d’ours existent. La section Nouvelles du Canada de la province offre des directives complètes pour minimiser les interactions négatives avec la faune tout en profitant des espaces naturels du Québec.

Alors que des communautés comme Hudson continuent de s’étendre dans des zones auparavant sauvages, comment allons-nous équilibrer notre désir de confort suburbain avec la réalité de partager l’espace avec la faune indigène comme l’ours noir?

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