Partenariat entre Vancouver et Regina : Échange de Surplus pour Lutter Contre la Faim

Olivia Carter
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Dans une approche innovante pour combattre l’insécurité alimentaire à travers les provinces, la Banque alimentaire du Grand Vancouver et la Banque alimentaire de Regina ont établi un partenariat novateur qui échange les surplus régionaux pour diversifier l’offre destinée aux populations vulnérables dans les deux villes. Cette collaboration, qui entame maintenant sa deuxième année, démontre comment la coopération interprovinciale stratégique peut renforcer le réseau de sécurité alimentaire du Canada.

Le programme d’échange capitalise sur les récoltes abondantes de produits frais de la Colombie-Britannique et la robuste production céréalière de la Saskatchewan. L’an dernier, Vancouver a expédié environ 45 000 livres de produits frais—principalement des pommes, des poires et des baies—à Regina. En retour, Regina a envoyé près de 40 000 livres de lentilles, de pois chiches et d’autres légumineuses qui sont des produits de base de l’agriculture saskatchewanaise.

“Ce partenariat nous permet de tirer parti des avantages agricoles naturels de nos régions respectives,” explique David Long, PDG de la Banque alimentaire du Grand Vancouver. “Plutôt que de laisser les surplus saisonniers se gaspiller dans une région alors qu’une autre manque de ces mêmes produits, nous créons un système de distribution plus efficace qui profite à tous.”

L’initiative est née de discussions lors de la Conférence nationale des banques alimentaires de 2022, où les dirigeants ont identifié des défis persistants dans la fourniture d’options nutritionnelles diverses. Selon les statistiques de Canada News, l’utilisation des banques alimentaires a augmenté de 32% à l’échelle nationale depuis 2019, Vancouver et Regina signalant toutes deux une demande record.

Jean Bailey, qui supervise les opérations à la Banque alimentaire de Regina, souligne que le partenariat offre plus que de la variété alimentaire. “Nous constatons des économies importantes sur le transport en coordonnant les expéditions et en utilisant des trajets de retour qui seraient autrement des camions vides,” a déclaré Bailey à CO24. “Ces économies se traduisent directement par plus de repas pour les personnes dans le besoin.”

L’efficacité économique a attiré l’attention des analystes de CO24 Business, qui soulignent que ce modèle pourrait être reproduit dans l’ensemble du réseau des banques alimentaires canadiennes. Le partenariat utilise l’infrastructure de transport existante et crée des frais généraux supplémentaires minimes tout en maximisant la diversité nutritionnelle disponible pour les clients.

Les experts en sécurité alimentaire ont salué l’initiative pour son accent mis sur la nutrition plutôt que sur la simple distribution de calories. Dre Mélissa Chen, chercheuse en politique nutritionnelle à l’Université de la Colombie-Britannique, souligne que “l’accès à une variété d’aliments—en particulier les sources de protéines comme les légumineuses de la Saskatchewan et les produits frais de la C.-B.—est crucial pour maintenir la santé des populations vulnérables.”

Le programme a reçu le soutien de plusieurs sociétés de transport régionales qui offrent des tarifs d’expédition réduits dans le cadre de leurs initiatives de responsabilité sociale d’entreprise. Cette implication du secteur privé a été cruciale pour maintenir la durabilité du programme.

Les deux banques alimentaires signalent des réponses positives de leurs clients. À Vancouver, où les sources de protéines sont souvent la catégorie alimentaire la plus coûteuse, l’afflux de légumineuses abordables a été particulièrement bienvenu. Pendant ce temps, les familles de Regina ont adopté les fruits frais de la C.-B. qui seraient autrement financièrement hors de portée pendant les mois d’hiver.

Alors que le partenariat entame sa deuxième année, les deux organisations explorent des moyens d’étendre ce modèle à d’autres banques alimentaires de l’Ouest canadien. L’initiative représente un changement plus large dans la façon dont les banques alimentaires abordent leur mission—passant d’une réponse d’urgence isolée à une réflexion systémique régionale coordonnée.

Alors que le Canada continue de faire face à la hausse des coûts alimentaires et à l’utilisation croissante des banques alimentaires, ce modèle de coopération interprovinciale pourrait-il représenter l’avenir des efforts de sécurité alimentaire à l’échelle nationale?

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