La politique des écoles de la Nouvelle-Écosse sur l’hymne national exige l’O Canada quotidien

Olivia Carter
4 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Dans une initiative affirmée qui suscite des discussions à travers la province, la ministre de l’Éducation de la Nouvelle-Écosse, Becky Druhan, a ordonné à toutes les écoles publiques de jouer l’hymne national canadien chaque jour, marquant un changement important dans la politique éducative provinciale. Cette directive fait suite à une lettre convaincante de deux élèves du secondaire de Yarmouth qui avaient remarqué que leur école avait discrètement abandonné cette pratique.

“Quand les symboles d’unité nationale disparaissent de nos routines quotidiennes, nous perdons quelque chose d’essentiel à notre identité commune,” a déclaré la ministre Druhan en annonçant ce changement de politique cette semaine. “Ces élèves ont fait preuve d’un engagement civique remarquable en portant cette question à notre attention.”

Cette décision rétablit une tradition qui avait progressivement disparu de nombreuses écoles néo-écossaises ces dernières années, sans annonce officielle ni discussion publique. Selon les responsables du ministère, la pratique était devenue incohérente dans les 370 écoles publiques de la province, certaines maintenant les performances quotidiennes de l’hymne tandis que d’autres l’avaient complètement abandonné.

La campagne menée par ces élèves a commencé lorsque Emma Fitzgerald et James Crowell, tous deux en dernière année à l’école secondaire Yarmouth Consolidated Memorial, ont remarqué l’absence de “Ô Canada” pendant les annonces matinales et ont décidé d’agir. Leur lettre, qui a circulé parmi les représentants locaux avant d’arriver à la ministre Druhan, questionnait pourquoi une expression aussi fondamentale de l’identité nationale avait été abandonnée.

“Nous ne cherchions pas à créer de controverse,” a expliqué Fitzgerald dans une entrevue. “Nous croyons simplement que commencer la journée en reconnaissant notre identité canadienne commune crée un sentiment de communauté qui profite à tout le monde dans notre école.”

La directive a reçu des réactions mitigées de la part des intervenants éducatifs à travers le Canada. Les représentants du syndicat provincial des enseignants ont exprimé des préoccupations concernant le calendrier de mise en œuvre, notant que les écoles avec des limitations techniques pourraient avoir du mal à s’y conformer immédiatement. Pendant ce temps, les associations de parents ont généralement soutenu cette initiative, avec 68% des répondants dans un sondage provincial indiquant leur approbation pour les performances quotidiennes de l’hymne.

Dr. Elizabeth Thornhill, experte en politique éducative de l’Université Dalhousie, contextualise cette décision: “Les politiques d’hymne national dans les écoles ont historiquement reflété des courants sociaux et politiques plus larges. Ce retour à l’interprétation quotidienne de ‘Ô Canada’ représente un réengagement envers des symboles partagés durant une période où beaucoup s’interrogent sur ce qui nous unit en tant que Canadiens.”

La directive stipule que les écoles doivent mettre en œuvre des performances quotidiennes de l’hymne d’ici le 1er décembre, donnant aux établissements le temps d’aborder les considérations logistiques. Les écoles disposent d’une certaine flexibilité quant à la façon d’intégrer l’hymne — que ce soit lors des annonces matinales, des assemblées ou par d’autres moyens appropriés.

Ce développement en Nouvelle-Écosse fait suite à des conversations similaires sur les symboles nationaux dans les milieux éducatifs d’autres provinces. L’Ontario a maintenu une exigence constante pour les performances quotidiennes de l’hymne, tandis que le Québec et la Colombie-Britannique ont adopté des approches plus flexibles qui laissent les décisions de mise en œuvre aux conseils scolaires individuels.

Alors que cette politique prend effet dans les salles de classe de la Nouvelle-Écosse, la question fondamentale demeure: dans une société de plus en plus diverse, quel rôle les symboles nationaux traditionnels devraient-ils jouer dans nos environnements éducatifs, et comment équilibrer le respect du patrimoine commun avec la reconnaissance de notre identité nationale en évolution?

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *