Politique de retour au bureau de Rogers 2025 : Mandat de présence complète pour les employés

Olivia Carter
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Dans un changement significatif qui signale l’érosion continue des arrangements de travail de l’ère pandémique, le géant des télécommunications Rogers Communications a annoncé un mandat complet de retour au bureau exigeant que les employés travaillent en personne cinq jours par semaine à partir de septembre 2025. La directive, communiquée par le biais d’une note interne obtenue par CO24, marque l’une des politiques de retour au bureau les plus strictes parmi les grandes entreprises canadiennes depuis que la pandémie de COVID-19 a transformé les normes du lieu de travail.

“Cette décision reflète notre conviction que la collaboration en personne stimule l’innovation et renforce notre culture d’entreprise,” a déclaré le PDG de Rogers, Tony Staffieri, dans la note adressée aux 25 000 employés de l’entreprise. “Bien que le télétravail nous ait servi pendant des périodes sans précédent, notre avantage concurrentiel dans cette industrie repose sur l’énergie et la collaboration qui se produisent lorsque nous sommes ensemble.”

Selon des sources familières avec la décision, la politique s’applique à tous les employés de l’entreprise dans les opérations canadiennes de Rogers, avec des exceptions limitées pour les postes spécifiquement désignés comme postes à distance. L’entreprise a investi environ 80 millions de dollars dans la rénovation de son siège social à Toronto et de ses bureaux régionaux pour accueillir le retour complet de sa main-d’œuvre.

L’annonce a suscité des réactions mitigées parmi les employés. Un sondage interne examiné par CO24 indique qu’environ 58% du personnel de Rogers préférait un modèle hybride, 27% favorisant le télétravail complet, et seulement 15% soutenant un retour complet au bureau. La décision de l’entreprise va à l’encontre de ces préférences, soulevant des questions sur les impacts potentiels sur la rétention des employés dans une industrie des télécommunications compétitive.

Les analystes de l’industrie notent que cette décision positionne Rogers distinctement par rapport à des concurrents comme Bell et Telus, qui ont maintenu des arrangements de travail hybrides. “Rogers fait un calcul stratégique selon lequel la collaboration en personne offrira des avantages concurrentiels,” explique Dr. Anita Chopra, experte en stratégie de lieu de travail à l’Université de Toronto. “Cependant, ils prennent un risque considérable dans le marché des talents d’aujourd’hui où la flexibilité est devenue un avantage attendu plutôt qu’un privilège.”

Le secteur canadien des télécommunications a connu une augmentation de 22% de la mobilité professionnelle au cours des deux dernières années, selon les recherches de CO24 Business, suggérant que Rogers pourrait faire face à des défis pour retenir les talents qui ne souhaitent pas renoncer à la flexibilité du télétravail.

Des experts du travail ont soulevé des préoccupations concernant l’impact discriminatoire potentiel des politiques rigides de retour au bureau. “Les mandats généraux affectent de manière disproportionnée les parents qui travaillent, les personnes handicapées et celles qui ont de longs trajets,” note l’avocat en droit du travail Morgan Westfield. “Les entreprises qui mettent en œuvre ces politiques doivent examiner attentivement les demandes d’accommodement pour éviter d’éventuelles plaintes relatives aux droits de la personne.”

Rogers a annoncé des plans pour fournir un soutien à la transition, y compris des arrangements de garderie subventionnés et des programmes d’aide aux navetteurs pendant les trois premiers mois du mandat. L’entreprise a également souligné les investissements dans les commodités du lieu de travail, notamment des installations de fitness élargies, des options de restauration améliorées et des espaces de collaboration redessinés.

Le géant des télécommunications rejoint une liste croissante d’entreprises canadiennes qui durcissent les politiques de télétravail, bien que peu soient allées jusqu’à imposer cinq jours au bureau. Des reportages récents de Canada News révèlent qu’environ 38% des grands employeurs canadiens exigent maintenant au moins trois jours de travail en personne par semaine, contre 24% en 2023.

Alors que l’économie canadienne continue son évolution post-pandémique, les politiques d’entreprise privilégiant le travail en personne réussiront-elles à favoriser l’innovation qu’elles promettent, ou déclencheront-elles un exode de talents à la recherche d’une plus grande flexibilité dans un marché du travail de plus en plus compétitif?

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