Premier Eby appelle au calme face aux tarifs douaniers des films de Trump : Réaction du Canada

Olivia Carter
4 Min Read
Disclosure: This website may contain affiliate links, which means I may earn a commission if you click on the link and make a purchase. I only recommend products or services that I personally use and believe will add value to my readers. Your support is appreciated!

Face aux préoccupations croissantes du secteur, le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a appelé à garder son sang-froid suite aux récentes menaces de l’ancien président américain Donald Trump d’imposer des tarifs substantiels sur l’industrie cinématographique canadienne. Alors que la rhétorique électorale s’intensifie au sud de la frontière, les implications économiques potentielles suscitent une vague d’inquiétude dans le secteur florissant du divertissement canadien.

“Nous avons déjà vécu cette situation avec le bois d’œuvre et diverses autres industries,” a déclaré le premier ministre Eby lors d’une conférence de presse improvisée à Vancouver hier. “La réalité est que les productions viennent en Colombie-Britannique parce que nous offrons des talents de classe mondiale, des lieux de tournage exceptionnels et une expertise technique remarquable—pas simplement en raison d’incitatifs financiers.”

Les commentaires de Trump, prononcés lors d’un rassemblement électoral au Michigan la semaine dernière, suggéraient l’imposition d’un tarif de 25% sur toutes les productions cinématographiques et télévisuelles canadiennes s’il est élu en novembre. L’ancien président a qualifié l’industrie canadienne du divertissement comme injustement subventionnée, créant ce qu’il appelle “des conditions de concurrence inéquitables” pour les sociétés de production américaines.

Ces menaces surviennent à un moment particulièrement délicat pour le secteur cinématographique de la Colombie-Britannique, qui a généré environ 3,6 milliards de dollars en dépenses de production l’année dernière, soutenant plus de 70 000 emplois directs et indirects dans toute la province. Les analystes de l’industrie du bureau économique de CO24 soulignent que Vancouver a gagné son surnom de “Hollywood du Nord” grâce à des décennies de développement d’infrastructure et de formation de main-d’œuvre—des avantages qui vont au-delà des crédits d’impôt.

La PDG de Creative BC, Prem Gill, a souligné ce point dans une déclaration transmise aux acteurs de l’industrie: “Si les incitatifs fiscaux jouent un rôle dans les décisions de production, ils ne sont qu’un facteur parmi d’autres. Nos équipes expérimentées, nos installations de production et nos lieux de tournage diversifiés continuent de faire de la C.-B. une destination mondiale de premier plan pour la création de contenu.”

Les responsables fédéraux se sont également prononcés sur cette situation. La ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, a publié une déclaration soulignant la nature intégrée de la production de divertissement nord-américaine: “Les industries cinématographiques canadienne et américaine sont profondément interconnectées, avec des avantages qui circulent dans les deux sens. Toute perturbation aurait un impact négatif sur des milliers d’emplois des deux côtés de la frontière.”

Les données économiques semblent confirmer cette évaluation. Selon un rapport de 2023 de la Motion Picture Association, l’industrie cinématographique et télévisuelle nord-américaine se caractérise par une collaboration transfrontalière extensive, de nombreuses productions employant des talents et des ressources des deux pays. Le rapport estime que les studios et diffuseurs américains ont dépensé plus de 5,7 milliards de dollars au Canada l’an dernier, tandis que l’investissement canadien dans les productions basées aux États-Unis dépassait 2,1 milliards de dollars.

Les vétérans de l’industrie comme la productrice vancouv

Partager cet article
Laisser un commentaire

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *