Prévisions de réduction des tarifs douaniers et de l’incertitude commerciale pour le CPKC de Calgary

Sarah Patel
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Le siège social étincelant de la compagnie ferroviaire Canadian Pacific Kansas City (CPKC) à Calgary représente un monument aux ambitions commerciales continentales. Pourtant, aujourd’hui, ces ambitions sont considérablement revues à la baisse alors que le géant ferroviaire navigue dans un paysage économique de plus en plus périlleux.

CPKC a annoncé mercredi une réduction significative de ses prévisions financières pour 2024, envoyant des ondes de choc à travers le secteur canadien des transports. L’entreprise prévoit désormais une croissance des bénéfices ajustés dans la fourchette basse à un chiffre—un écart marqué par rapport aux projections précédentes de 10-15% qui avaient rendu les investisseurs optimistes il y a quelques mois.

“Nous observons plusieurs vents économiques contraires qui convergent simultanément,” a déclaré le PDG de CPKC, Keith Creel, aux analystes lors de la conférence téléphonique sur les résultats trimestriels de l’entreprise. “L’environnement commercial incertain, particulièrement les tarifs douaniers potentiels sur les marchandises canadiennes entrant sur le marché américain, exige un ajustement prudent de nos perspectives opérationnelles.”

Les prévisions révisées du chemin de fer viennent directement en réponse aux promesses de campagne du président-élu Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers généralisés, pouvant atteindre 10-20% sur les produits canadiens. Pour CPKC, qui a finalisé une fusion historique de 31 milliards de dollars l’année dernière créant le premier réseau ferroviaire à ligne unique reliant le Canada, les États-Unis et le Mexique, ces barrières commerciales représentent un défi existentiel pour son modèle d’affaires.

Les analystes de l’industrie notent que CPKC transporte environ 3,3 milliards de dollars de marchandises entre le Canada et les États-Unis chaque semaine. Près de 40% de ces expéditions pourraient faire face à de nouveaux tarifs si les promesses de campagne se matérialisent en politique.

“Il ne s’agit pas seulement des résultats financiers de CPKC,” a déclaré l’économiste des transports Maya Richardson. “Nous assistons à la restructuration potentielle des chaînes d’approvisionnement nord-américaines. Lorsque les chemins de fer—la colonne vertébrale du commerce continental—commencent à réviser leurs prévisions à la baisse, cela signale une incertitude économique plus profonde à venir.”

Au-delà des préoccupations tarifaires, CPKC a cité des facteurs supplémentaires contribuant à la réduction des prévisions: le ralentissement des expéditions automobiles, la diminution des mouvements de céréales, et une demande des consommateurs plus faible à travers l’Amérique du Nord. L’action de l’entreprise a chuté de 3,7% suite à cette annonce, entraînant à la baisse les actions d’autres compagnies ferroviaires canadiennes, dont le CN.

L’économie de Calgary est particulièrement vulnérable à ces perturbations du transport. La ville abrite non seulement le siège social de CPKC mais aussi un réseau d’opérations logistiques, d’installations d’entreposage et d’entreprises de gestion de la chaîne d’approvisionnement qui emploient collectivement plus de 18 000 personnes dans la région métropolitaine.

La mairesse Jyoti Gondek a abordé cette révision des prévisions lors d’une réunion de l’association des entrepr

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