Les ministres Joly et Robertson dévoilent les priorités de sécurité économique du Canada pour 2025

Olivia Carter
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Dans une allocution cruciale qui signale un changement important dans l’approche du Canada en matière de résilience économique, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly et la ministre de l’Industrie Carla Qualtrough s’apprêtent à dévoiler aujourd’hui à Vancouver le cadre complet de sécurité économique du pays. Cette annonce survient dans un contexte de tensions mondiales croissantes et d’une prise de conscience accrue que la stabilité économique est inexorablement liée à la sécurité nationale dans notre monde interconnecté.

“La sécurité économique, c’est la sécurité nationale,” a souligné la ministre Joly dans des déclarations préliminaires obtenues par CO24. “À une époque où la coercition économique est devenue une arme, le Canada doit se positionner stratégiquement pour protéger nos industries critiques tout en maintenant notre économie ouverte.”

Le nouveau cadre, élaboré après des mois de collaboration interministérielle, représente la tentative la plus cohérente d’Ottawa à ce jour pour remédier aux vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement, protéger les infrastructures essentielles et préserver les technologies sensibles contre l’ingérence étrangère. Selon de hauts fonctionnaires s’exprimant sous couvert d’anonymat, la stratégie ciblera quatre domaines principaux : les minéraux critiques, l’intelligence artificielle, l’informatique quantique et la biofabrication.

Les acteurs de l’industrie attendaient cette annonce avec impatience depuis le début des consultations initiales l’année dernière. La Chambre de commerce du Canada avait précédemment appelé à “des lignes directrices claires qui protègent les intérêts nationaux sans freiner les investissements étrangers nécessaires,” un équilibre qui semble central dans l’approche du gouvernement.

“Nous bâtissons une résilience économique tout en évitant le protectionnisme,” a noté la ministre Qualtrough dans une déclaration. “Il ne s’agit pas de fermer les portes du Canada, mais de s’assurer que nous ne sommes pas naïfs face aux risques qui menacent notre souveraineté économique.”

L’annonce à Vancouver est particulièrement significative étant donné la position de la Colombie-Britannique comme porte d’entrée du Canada vers l’Indo-Pacifique, une région où les préoccupations de sécurité économique se sont intensifiées. Les récentes perturbations dans les chaînes d’approvisionnement de minéraux critiques et la disponibilité des semi-conducteurs ont mis en évidence des vulnérabilités que le nouveau cadre vise à résoudre.

Selon Canada News, la stratégie inclura des mécanismes renforcés d’examen des investissements, des pouvoirs élargis pour les organismes de réglementation surveillant les acquisitions étrangères, et de nouvelles initiatives de financement pour soutenir la capacité nationale dans les secteurs stratégiques. Des sources familières avec le cadre suggèrent qu’il introduira une approche de “partenaire de confiance” qui différencie les alliés des concurrents dans les domaines économiques sensibles.

Cette annonce coïncide avec les préoccupations croissantes concernant la coercition économique à l’échelle mondiale, les entreprises canadiennes signalant des défis sans précédent pour naviguer dans les tensions géopolitiques. Une récente enquête d’Exportation et développement Canada a révélé que 67% des exportateurs canadiens ont connu des perturbations liées à des facteurs géopolitiques au cours de l’année écoulée.

Les critiques de l’opposition se demandent si les mesures iront assez loin. Le ministre fantôme conservateur de l’Industrie, Rick Perkins, a récemment déclaré que “le Canada a besoin de plus qu’un simple cadre politique—nous avons besoin d’actions concrètes pour protéger la propriété intellectuelle canadienne et les infrastructures critiques.”

La stratégie de sécurité économique représente un exercice d’équilibre délicat pour le gouvernement, qui a simultanément poursuivi des accords commerciaux élargis tout en renforçant les mécanismes d’examen des investissements étrangers. Comme rapporté dans CO24 Politics, le cadre fait suite à des mois d’audiences de comités parlementaires qui ont mis en évidence les lacunes dans l’approche actuelle du Canada en matière de sécurité économique.

Les analystes économiques des principales institutions financières du Canada ont prudemment accueilli les mesures anticipées. “Dans un monde où le levier économique est de plus en plus utilisé pour obtenir un avantage stratégique, le Canada a besoin d’une approche cohérente,” a déclaré Avery Mitchell, économiste en chef chez RBC Marchés des Capitaux. “Le défi sera de mettre en œuvre ces priorités sans décourager les investissements bénéfiques ou les relations commerciales.”

L’annonce de Vancouver devrait inclure des calendriers de mise en œuvre et des engagements de financement dans divers ministères, avec un accent particulier sur Industrie Canada, Ressources naturelles Canada et Sécurité publique.

Alors que la fragmentation économique mondiale s’accélère et que la résilience des chaînes d’approvisionnement devient primordiale, comment le nouveau cadre de sécurité économique du Canada remodelera-t-il notre paysage industriel tout en maintenant notre engagement envers des marchés ouverts?

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