Procès pour Agression Sexuelle de Hockey Canada 2024 : Témoignage Déchirant d’une Survivante

Olivia Carter
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Dans un tribunal de London plongé dans un silence accablant, la voix d’une jeune femme tremblait alors qu’elle racontait la nuit qui a maintenant placé cinq anciens joueurs de hockey junior au centre de la plus médiatisée affaire d’agression sexuelle au Canada. “Je me sentais engourdie… comme si j’étais en pilote automatique,” a-t-elle témoigné mardi, décrivant les suites de ce que les procureurs allèguent être une série d’agressions sexuelles horribles survenues après un gala de Hockey Canada en juin 2018.

La survivante, dont l’identité reste protégée par une interdiction de publication, a livré un témoignage déchirant qui contredit les affirmations des accusés selon lesquelles l’activité sexuelle était consensuelle. Son récit détaille sa rencontre avec Alex Formenton, ancien choix de premier tour de la LNH, dans un bar de London avant de l’accompagner dans une chambre d’hôtel où, selon son témoignage, elle a été soumise à des actes dégradants par plusieurs hommes alors qu’elle était dans un état d’extrême intoxication.

Je me souviens de me sentir piégée,” a-t-elle confié au tribunal, sa voix faiblissant parfois alors qu’elle décrivait des souvenirs fragmentaires de la nuit. “Il y avait des moments où je ne pouvais pas bouger… ne pouvais pas parler.” Les documents judiciaires indiquent que son taux d’alcoolémie dépassait probablement trois fois la limite légale pour conduire, compromettant gravement sa capacité à consentir.

L’affaire a provoqué des ondes de choc dans l’establishment sportif canadien, soulevant de profondes questions sur la culture du hockey et la responsabilité institutionnelle. Hockey Canada a fait l’objet de critiques cinglantes pour sa gestion initiale des allégations, qui comprenait un règlement confidentiel avec la survivante avant que la police n’ait terminé son enquête. L’organisation a ensuite perdu le financement fédéral et d’importants commanditaires avant d’entreprendre des réformes de gouvernance.

Les experts juridiques qui suivent le procès notent que sa portée dépasse largement le cadre sportif. “Cette affaire représente un test crucial des lois canadiennes sur les agressions sexuelles concernant la capacité à consentir,” explique Maya Richardson, professeure de justice pénale. “Le tribunal doit déterminer si la plaignante était capable de consentir étant donné son niveau d’intoxication, indépendamment des mots qui auraient pu être échangés.”

Les avocats de la défense ont remis en question la fiabilité du témoignage de la survivante, soulignant les lacunes dans sa mémoire et les messages texte envoyés dans les heures suivant l’agression présumée. Cependant, des spécialistes du traumatisme témoignant pour la poursuite ont expliqué que de telles incohérences mémorielles sont courantes chez les survivantes d’agression sexuelle, particulièrement celles qui étaient fortement intoxiquées pendant l’attaque.

Les cinq accusés – Formenton, Dillon Dubé, Carter Hart, Michael McLeod et Cal Foote – risquent des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans s’ils sont reconnus coupables. Tous ont plaidé non coupable et maintenu que l’activité sexuelle était consensuelle.

Alors que le procès progresse, des défenseurs des survivantes d’agressions sexuelles ont mis en place des ressources de soutien à l’extérieur du palais de justice, où des manifestations quotidiennes ont soulig

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