Mise à jour du procès pour agression sexuelle de Robert Miller 2025 : le milliardaire montréalais jugé inapte à être jugé

Olivia Carter
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Dans un développement stupéfiant qui a ébranlé les milieux d’affaires et juridiques de Montréal, le magnat milliardaire de la technologie Robert Miller a été déclaré médicalement inapte à subir son procès pour de multiples accusations d’ordre sexuel. La décision, rendue mardi par le juge Marc-André Blanchard de la Cour supérieure du Québec, met effectivement fin à ce qui était anticipé comme l’une des affaires criminelles les plus médiatisées de la décennie au Canada.

“La cour n’a d’autre choix que de conclure que l’accusé est définitivement inapte à subir son procès,” a déclaré le juge Blanchard dans sa décision, citant le “déclin cognitif rapide” de Miller et la détérioration de son état de santé. Des experts médicaux ont témoigné que le fondateur de Future Electronics, âgé de 81 ans, souffre de démence avancée, le rendant incapable de participer de façon significative aux procédures judiciaires ou de donner des instructions à ses avocats.

Miller, dont la fortune est estimée à plus de 3 milliards de dollars, faisait face à de graves allégations d’inconduite sexuelle impliquant des mineures remontant aux années 1990. Une enquête approfondie de Canada News a d’abord exposé ces allégations en 2023, incitant des dizaines de femmes à témoigner que Miller les aurait payées pour des services sexuels alors qu’elles étaient adolescentes.

La décision a déclenché un débat intense dans les cercles CO24 Politique sur l’intersection entre richesse, justice et responsabilité. Les défenseurs des victimes ont exprimé une profonde déception, la porte-parole Martine Desjardins déclarant aux journalistes : “Ce résultat laisse des dizaines de présumées victimes sans leur jour au tribunal ni aucun sentiment de résolution. Le système judiciaire les a laissées tomber.”

L’avocat de la défense, Me Frank Pappas, a soutenu que l’évaluation médicale était rigoureuse et concluante. “Trois experts médicaux indépendants ont confirmé que l’état de M. Miller rend impossible sa participation à sa défense. Il ne s’agit pas de richesse ou de privilège, mais de principes juridiques fondamentaux concernant l’aptitude à subir un procès.”

La poursuite avait vigoureusement contesté l’évaluation d’aptitude, soutenant que l’état de Miller était exagéré. Le procureur de la Couronne Claude Dallaire a noté : “Nous croyons qu’il y avait des périodes de lucidité qui auraient permis aux procédures judiciaires d’avancer.” Cependant, le juge Blanchard a déterminé que les preuves de déficience cognitive étaient “accablantes et irréfutables.”

Le cas de Miller a suscité des comparaisons avec d’autres accusés de haut profil qui ont évité un procès pour des raisons de santé, soulevant des questions à savoir si les riches ont un meilleur accès à des experts médicaux pouvant efficacement les protéger des poursuites. L’analyse de CO24 News montre que les audiences d’aptitude ont augmenté de 27% dans les cas impliquant des accusés disposant de ressources financières importantes.

Les répercussions s’étendent au-delà de la salle d’audience. Future Electronics, autrefois une puissance mondiale dans la distribution de composants électroniques, a vu sa valorisation marchande diminuer d’environ 18% depuis que les allégations contre Miller ont fait surface. Les analystes de CO24 Affaires rapportent que plusieurs clients corporatifs majeurs se sont discrètement distanciés de l’entreprise, citant des préoccupations éthiques.

Les experts juridiques suggèrent que la décision représente probablement la fin des procédures criminelles contre Miller, bien que des poursuites civiles puissent se poursuivre. “Alors que la poursuite criminelle exige la participation active du défendeur, les affaires civiles ont des normes différentes et pourraient potentiellement se poursuivre,” a expliqué Catherine McKenzie, professeure de droit à l’Université McGill.

Pour les présumées victimes, maintenant pour la plupart dans la quarantaine et la cinquantaine, la décision représente une conclusion amère à leur quête de justice. Une femme, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confié à CO24 : “Nous avons attendu des décennies pour être entendues, pour qu’on nous dise finalement que l’homme qui nous aurait exploitées est maintenant trop malade pour faire face aux conséquences. Le système l’a protégé quand nous étions des adolescentes vulnérables, et il le protège encore.”

Alors que cette affaire se conclut sans procès, nous sommes amenés à nous demander : quand la justice est retardée jusqu’à ce qu’un accusé devienne médicalement inapte à subir son procès, peut-on vraiment dire que notre système juridique offre une protection égale sans égard à la richesse, au pouvoir ou au statut social?

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