Processus de Temps d’Attente d’Urgence de NLHS Expliqué

Olivia Carter
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Dans les couloirs bondés des services d’urgence des Services de santé de Terre-Neuve-et-Labrador (SNLS), le calcul derrière ces affichages numériques de temps d’attente implique plus de science que la plupart des patients ne le réalisent. Alors que les hôpitaux de toute la province font face à des volumes record de patients, comprendre comment le système de triage fonctionne réellement est devenu de plus en plus important pour ceux qui cherchent des soins urgents.

“Les temps d’attente affichés représentent une moyenne du temps que les patients non urgents ont attendu pour voir un médecin,” explique Dr. Melissa Thompson, Directrice des Services d’Urgence du SNLS. “C’est un calcul continu basé sur l’activité de l’heure précédente, pas un délai garanti pour les patients individuels.”

Cette distinction s’avère cruciale pour gérer les attentes du public. En arrivant aux urgences, les patients subissent une évaluation initiale par une infirmière de triage qui catégorise leur état selon l’Échelle canadienne de triage et de gravité (ÉTG). Ce système à cinq niveaux priorise les soins en fonction de l’urgence médicale plutôt que de l’heure d’arrivée.

Les patients de niveau 1 de l’ÉTG nécessitent une réanimation immédiate, tandis que le niveau 5 représente des conditions non urgentes qui pourraient potentiellement être traitées dans des cliniques de soins primaires. Les affichages électroniques dans les salles d’attente reflètent spécifiquement les temps d’attente pour ceux classés comme niveau 4 ou 5 de l’ÉTG – représentant généralement environ 40 % des visites aux urgences selon les données de santé provinciales.

“Beaucoup de gens interprètent mal les temps affichés comme s’appliquant à tout le monde dans la salle d’attente,” note Sarah Jenkins, une infirmière de triage au Centre des sciences de la santé de St-Jean. “En réalité, nous réévaluons continuellement les patients et priorisons en fonction des besoins cliniques, ce qui signifie que quelqu’un qui vient d’arriver pourrait recevoir des soins avant quelqu’un qui attend depuis plus longtemps.”

La technologie derrière ces calculs implique des systèmes d’information spécialisés qui suivent le flux de patients, les niveaux de personnel et les mesures de capacité en temps réel. Le SNLS a récemment modernisé cette infrastructure dans le cadre d’un investissement de 3,2 millions de dollars pour la modernisation des services d’urgence.

Les responsables de la santé provinciaux reconnaissent les limites du système actuel. Des documents internes du SNLS obtenus par le biais de demandes d’information révèlent que la précision des temps d’attente varie considérablement selon les établissements, les urgences rurales affichant des prédictions moins fiables que les centres urbains.

“Nous mettons en œuvre un algorithme plus sophistiqué au cours du prochain exercice financier,” confirme le sous-ministre de la Santé Robert Parsons. “Le nouveau système intégrera des variables supplémentaires, notamment les modèles de dotation en personnel, les données d’utilisation historiques et les pics saisonniers anticipés pour fournir des estimations plus précises.”

Le défi des temps d’attente aux urgences s’étend au-delà de Terre-Neuve-et-Labrador. Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, les temps d’attente aux urgences ont augmenté en moyenne de 12 % à l’échelle nationale au cours des cinq dernières années, les provinces atlantiques connaissant certaines des augmentations les plus importantes.

Alors que le SNLS continue d’affiner son approche de la prestation des soins d’urgence, la question fondamentale demeure : comment notre système de santé peut-il équilibrer la transparence concernant les temps d’attente avec la réalité clinique que l’urgence médicale, et non l’heure d’arrivée, doit toujours déterminer qui reçoit des soins en premier?

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