Rappel de casques de vélo pour jeunes au Canada en 2025 : Santé Canada émet un avertissement de sécurité

Olivia Carter
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Dans une annonce urgente sur la sécurité des consommateurs aujourd’hui, Santé Canada a ordonné le rappel immédiat de plus de 85 000 casques de vélo pour jeunes à travers le pays après que des tests indépendants ont révélé des défauts critiques de sécurité qui pourraient laisser les enfants vulnérables à de graves blessures à la tête lors d’accidents.

Le rappel national touche trois grandes marques — RideSafe, JuniorGuard et VeloKids — avec des dates de fabrication entre janvier 2023 et mars 2025. L’enquête de Santé Canada a déterminé que ces casques ne respectaient pas les normes minimales de résistance aux chocs lors des tests en laboratoire, certains modèles présentant des fissures structurelles après des forces nettement inférieures aux seuils réglementaires.

« Ce qui rend ce rappel particulièrement préoccupant, c’est que ces casques ont passé la certification initiale mais semblent se dégrader rapidement dans des conditions d’utilisation normales », a déclaré Dre Eleanor Hanson, chef de la Division de la sécurité des produits de consommation de Santé Canada. « Les parents qui ont acheté ces casques en croyant qu’ils offraient une protection à leurs enfants ont essentiellement reçu un faux sentiment de sécurité. »

Le rappel survient après trois incidents documentés en Colombie-Britannique et en Ontario où des enfants portant les casques concernés ont subi de graves blessures malgré des impacts relativement mineurs. Une enquête de CO24 News a révélé que le fabricant avait reçu au moins 17 plaintes supplémentaires de consommateurs concernant des fissures prématurées qui n’ont pas été traitées correctement.

Le Dr Amir Patel, neurologue pédiatrique de Toronto, a souligné la gravité de la situation : « Un casque qui cède lors d’un impact peut être pire que pas de casque du tout. Les parents confient la vie de leurs enfants à ces dispositifs de sécurité. Cette violation de confiance est inadmissible. »

L’analyse en laboratoire de Santé Canada a révélé que la densité insuffisante de la mousse et un collage inadéquat entre la coque externe et la doublure interne étaient les principaux points de défaillance. Sous impact, les casques présentaient une séparation catastrophique plutôt que la compression contrôlée nécessaire pour absorber l’énergie et protéger le crâne.

Les modèles concernés peuvent être identifiés par des numéros de série spécifiques situés sur la sangle intérieure, commençant par RSC-23, JGC-24 ou VKC-23/24/25. Il est conseillé aux consommateurs de cesser immédiatement l’utilisation et de contacter les détaillants pour un remboursement complet ou des options de remplacement certifiées.

« Il ne s’agit pas simplement de conformité réglementaire », a expliqué Sophia Nguyen, défenseure des consommateurs. « Chaque casque qui échoue aux tests représente un enfant dont la vie pourrait être à jamais altérée par une lésion cérébrale évitable. »

Les observateurs de l’industrie notent que ce rappel suit une tendance inquiétante d’incidents de sécurité croissants avec les équipements sportifs importés. Une analyse de Canada News a révélé que les tests de sécurité critiques pour les équipements de protection des jeunes ont diminué de 18 % depuis 2021, soulevant des questions sur la surveillance réglementaire.

La Société canadienne de pédiatrie s’est jointe aux appels pour des protocoles de tests précommercialisation plus stricts et une surveillance post-commercialisation des équipements de sécurité destinés aux enfants. « Le système actuel repose trop sur l’auto-certification des fabricants et ne tient pas adéquatement compte des conditions d’utilisation réelles », a déclaré le Dr Miguel Fernandez, président de la SCP.

Pour les parents incertains de l’état de sécurité du casque de leur enfant, les experts recommandent un simple test sur le terrain : rechercher des fissures visibles, s’assurer que les doublures en mousse sont fermement attachées aux coques extérieures et vérifier que toutes les sangles et boucles fonctionnent correctement. Cependant, ces vérifications ne peuvent pas remplacer une certification appropriée.

À l’approche de la saison cycliste estivale, quelle confiance les parents canadiens devraient-ils accorder à l’équipement de sécurité qu’ils achètent, et quelles mesures de surveillance supplémentaires pourraient prévenir des défaillances similaires à l’avenir?

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