Calgary : Les réclamations d’assurance pour la tempête de grêle de 2024 atteignent 164 millions de dollars en raison de l’augmentation des dégâts

Sarah Patel
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La dévastatrice tempête de grêle qui a frappé Calgary en juin dernier a laissé un impact financier presque deux fois plus sévère qu’initialement rapporté. Les réclamations d’assurance ont maintenant atteint le montant stupéfiant de 164 millions de dollars, selon le Bureau d’assurance du Canada (BAC), révélant le véritable coût économique de cet événement météorologique catastrophique.

Lorsque des grêlons de la taille de balles de golf ont d’abord malmené les communautés du nord-est de la ville le 16 juin, les premières estimations des dommages tournaient autour de 90 millions de dollars. Huit mois plus tard, ces chiffres ont presque doublé alors que propriétaires, entreprises et propriétaires de véhicules continuent de déposer des réclamations pour des dommages matériels considérables.

“L’ampleur de la destruction causée par ce seul événement météorologique est un rappel frappant de la façon dont les changements climatiques redéfinissent les profils de risque à travers le Canada,” a déclaré Rob de Pruis, directeur national des relations avec les consommateurs et l’industrie du BAC. “Les résidents de Calgary ont fait face non seulement à des dommages matériels immédiats, mais aussi à un processus de rétablissement long et complexe.”

La tempête de juin a apporté des grêlons dépassant 6 cm de diamètre, suffisamment puissants pour briser des fenêtres, percer la carrosserie des véhicules et endommager gravement les matériaux de toiture. Pour de nombreux résidents, particulièrement dans le nord-est de Calgary, cela représentait la deuxième tempête de grêle majeure en seulement quatre ans, après l’événement catastrophique de 2020 qui avait entraîné plus de 1,3 milliard de dollars de pertes assurées.

Les données d’assurance révèlent que les réclamations liées à la tempête de 2024 se répartissent principalement en trois catégories : dommages aux habitations (98 millions de dollars), dommages aux véhicules (42 millions de dollars) et dommages aux propriétés commerciales (24 millions de dollars). La réclamation moyenne d’un propriétaire dépasse 20 000 dollars, soulignant l’impact sévère sur les ménages individuels.

Les climatologues de l’Université de Calgary soulignent une tendance inquiétante. “Ce que nous observons, ce n’est pas seulement des événements météorologiques extrêmes plus fréquents, mais également plus intenses,” a noté Dr Maria Chen, une chercheuse en climatologie qui suit les modèles météorologiques extrêmes en Alberta. “Le ‘couloir de grêle’ qui s’étend du sud de l’Alberta au centre de l’Alberta connaît des grêlons plus gros et des tempêtes plus dévastatrices que ce que les moyennes historiques pourraient prédire.”

Pour l’industrie de l’assurance de Calgary, ces événements catastrophiques répétés forcent une réévaluation des modèles de risque. Plusieurs assureurs majeurs ont déjà mis en place des primes plus élevées pour les propriétés dans les zones sujettes à la grêle, tandis que d’autres ont augmenté les franchises spécifiquement pour les dommages causés par la grêle.

“Nous observons un changement fondamental dans la façon dont les compagnies d’assurance abordent le risque météorologique en Alberta,” a expliqué le courtier d’assurance James Harrington. “Certains propriétaires dans les communautés du nord-est les plus durement touchées font face à des augmentations de primes de 15 à 25% cette année seulement, avec des conditions de couverture plus restrictives.”

L’impact financier s’étend au-delà des réclamations d’assurance directes. Les entreprises locales de toiture et de construction signalent des retards sans précédent, certains propriétaires attendant encore des réparations depuis la tempête de juin. Ce goulot d’étranglement a fait grimper les coûts de réparation d’environ 10 à 15% dans toute la région, selon l’Association de construction de Calgary.

Alors que Calgary se prépare pour la prochaine saison des tempêtes, les responsables de la gestion des urgences exhortent les résidents à revoir leurs polices d’assurance et à mettre en œuvre des mesures d’atténuation. La ville a également accéléré sa planification d’adaptation au climat, explorant des options allant de l’amélioration du drainage des eaux pluviales aux subventions potentielles pour des matériaux de construction résistants aux impacts.

Pour plus d’informations sur les événements météorologiques extrêmes et leur impact économique, visitez CO24 Actualités.

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