Le retard de mise à jour du CELI par l’ARC impacte les Canadiens

Olivia Carter
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Le rituel annuel de vérification des droits de cotisation au compte d’épargne libre d’impôt a connu un accroc inattendu cette année, laissant de nombreux Canadiens dans l’incertitude financière alors que l’Agence du revenu du Canada fait face à des retards techniques dans la mise à jour de ses systèmes. Habituellement disponibles début janvier, les limites actualisées des CELI pour 2024 demeurent inaccessibles aux titulaires de compte près de deux semaines après le début de la nouvelle année, créant de l’incertitude pour ceux qui souhaitent maximiser leur épargne à l’abri de l’impôt.

“Cela crée une anxiété inutile pour les épargnants consciencieux qui planifient leur année financière en janvier,” explique Marcus Chen, conseiller financier principal chez Meridian Capital. “Le CELI est une pierre angulaire des stratégies d’épargne de nombreux Canadiens, et ce retard raccourcit effectivement leur horizon de planification.”

L’ARC a reconnu le problème via ses portails en ligne, indiquant que le retard provient de “mises à jour du système”, mais offrant peu de précisions sur le moment où les Canadiens pourront consulter leurs limites de cotisation personnalisées. Le plafond du CELI pour 2024 a augmenté à 7 000 $, contre 6 500 $ en 2023, donnant potentiellement aux Canadiens plus d’espace d’investissement à l’abri de l’impôt—si seulement ils pouvaient confirmer leur situation individuelle.

Les conseillers financiers partout au pays exhortent leurs clients à faire preuve de patience plutôt que de risquer des pénalités de cotisation excédentaire. “La pire chose à faire serait de deviner votre marge de cotisation disponible,” avertit Elena Mikhailova, gestionnaire de portefeuille chez Westbrook Investments à Toronto. “Les cotisations excédentaires peuvent déclencher une pénalité fiscale de 1 % par mois, ce qui érode rapidement tout avantage fiscal qu’offre le CELI.”

Le moment est particulièrement frustrant pour les investisseurs qui souhaitent cotiser tôt dans l’année afin de maximiser la croissance libre d’impôt. Des recherches de la section Affaires de CO24 montrent que les cotisations de janvier dépassent historiquement les autres mois de près de 40 %, soulignant l’importance de cette période pour les stratégies de CELI.

Pour les Canadiens qui ont retiré des fonds de leurs CELI en 2023, la situation est encore plus compliquée. Selon les règles du CELI, les montants retirés sont ajoutés aux droits de cotisation, mais seulement l’année civile suivante. Sans information actualisée de l’ARC, ces personnes font face à une incertitude particulière quant à leur marge disponible.

Le retard affecte environ 15,3 millions de Canadiens qui détiennent actuellement des CELI, selon les dernières statistiques de Nouvelles du Canada. La valeur collective de ces comptes dépasse maintenant 350 milliards de dollars, démontrant leur rôle central dans les finances personnelles canadiennes.

L’ARC a suggéré que les Canadiens peuvent calculer manuellement leurs droits de cotisation en ajoutant le plafond de 2024 à leurs droits de cotisation inutilisés de 2023, plus tous les retraits effectués en 2023. Cependant, les professionnels financiers préviennent que cette approche est sujette à erreur, surtout pour ceux qui ont des historiques de CELI complexes.

“Beaucoup de gens ne tiennent pas des registres parfaits de leurs transactions CELI au fil des ans,” explique Raymond Dubois, spécialiste en fiscalité chez Services financiers nationaux. “Le système de l’ARC est la source de vérité définitive pour les limites de cotisation, ce qui rend ce retard particulièrement problématique.”

Alors que l’agence travaille à résoudre les problèmes techniques, les experts recommandent aux cotisants inquiets d’examiner leurs avis de cotisation antérieurs de l’ARC et les relevés de transactions CELI de leurs institutions financières. Néanmoins, la plupart des conseillers suggèrent que l’approche la plus sûre est simplement d’attendre la confirmation officielle avant d’effectuer des cotisations pour 2024.

Alors que les Canadiens naviguent cet obstacle inattendu dans leur planification financière, une question demeure particulièrement pressante : dans un monde financier de plus en plus numérique, pourquoi les mises à jour des infrastructures fiscales critiques continuent-elles de créer des perturbations pour les citoyens mêmes qu’elles sont censées servir?

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