Retour à l’école Soutien en santé mentale Canada : CASA aide les enfants à faire la transition

Olivia Carter
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Alors que les familles canadiennes se préparent pour le rituel annuel de la rentrée scolaire, un autre type de préparation gagne en importance. La transition entre la liberté estivale et la structure des salles de classe présente des défis uniques en matière de santé mentale pour les enfants et les adolescents partout au pays, avec des niveaux d’anxiété qui augmentent souvent pendant ces semaines cruciales.

“Le retour à l’école ne concerne pas seulement les nouveaux sacs à dos et les horaires—c’est un ajustement émotionnel important,” explique Dre Sarah Mckenzie, psychologue pour enfants chez CASA Services de Santé Mentale. “Nous constatons une demande sans précédent pour des services de soutien, les parents reconnaissant que le bien-être mental est fondamental à la réussite scolaire.”

CASA Santé Mentale, une organisation de premier plan offrant des services spécialisés en santé mentale aux enfants et adolescents au Canada, a élargi ses programmes de soutien transitionnels cette année en réponse aux préoccupations croissantes concernant le bien-être des élèves. Leurs cliniciens rapportent que les effets post-pandémiques continuent de se répercuter dans les salles de classe, de nombreux élèves ayant du mal à se réadapter aux environnements d’apprentissage en personne.

L’organisation a lancé une plateforme complète de ressources pour les familles canadiennes présentant des stratégies fondées sur des données probantes pour atténuer l’anxiété liée à la rentrée. Ces ressources mettent l’accent sur l’établissement de routines cohérentes plusieurs semaines avant le début des classes, le maintien d’une communication ouverte concernant les inquiétudes, et la pratique d’une exposition graduelle aux activités liées à l’école.

“Ce que nous avons appris, c’est que la prévention est préférable à l’intervention,” note James Sullivan, directeur de programme chez CASA. “En abordant les préoccupations avant qu’elles ne s’aggravent, nous voyons des enfants développer une résilience qui les accompagne tout au long de l’année scolaire.”

Particulièrement préoccupants sont les points de transition—l’entrée à la maternelle, le passage à l’école intermédiaire ou le début du secondaire—que la recherche identifie comme des périodes où les enfants sont plus vulnérables aux problèmes liés au stress. Les programmes ciblés de CASA abordent ces transitions spécifiques avec des interventions adaptées à l’âge et des groupes de soutien par les pairs.

Cette approche semble fonctionner. Les données du programme pilote de l’année dernière ont montré une réduction de 37% des comportements d’évitement scolaire et une amélioration des taux de présence parmi les élèves participants. Les parents ont signalé une résistance matinale nettement moindre et moins de plaintes somatiques comme les maux d’estomac et les maux de tête.

Les spécialistes de l’éducation soulignent que le soutien en santé mentale pour les élèves n’est pas simplement une question de bien-être—il a un impact direct sur les performances académiques. Des études montrent constamment que les élèves aux prises avec l’anxiété ou la dépression connaissent une concentration diminuée, des difficultés de mémoire et une vitesse réduite de traitement cognitif.

Les ministères provinciaux de l’éducation ont commencé à intégrer la littératie en santé mentale dans les programmes de formation des enseignants, reconnaissant que l’identification précoce des élèves en difficulté peut prévenir des développements plus graves. Plusieurs conseils scolaires à travers le pays ont mis en œuvre des bilans obligatoires de bien-être mental pendant le premier mois de cours.

“Nous assistons enfin à la reconnaissance systémique que la santé mentale n’est pas séparée de l’éducation—elle en est le fondement,” affirme Dre Mckenzie. “Lorsqu’un enfant se sent psychologiquement en sécurité, son cerveau est réellement mieux équipé pour l’apprentissage et la rétention.”

Pour les familles n’ayant pas accès à des services spécialisés comme CASA, les experts recommandent de maintenir des horaires de sommeil cohérents, de limiter le temps d’écran avant le coucher, de pratiquer des techniques de relaxation ensemble, et de normaliser les conversations sur les émotions. Les conseillers scolaires peuvent également fournir un soutien précieux aux enfants éprouvant des difficultés d’adaptation.

Alors que la politique canadienne continue de débattre des allocations de financement des soins de santé, les défenseurs militent pour des services élargis de santé mentale dans les milieux éducatifs, faisant valoir que l’intervention précoce produit des avantages tant humanitaires qu’économiques grâce à l’amélioration des taux de diplomation et à la réduction de l’utilisation des soins de santé à long terme.

Le défi demeure important : les temps d’attente pour les services spécialisés en santé mentale pour enfants s’étirent encore sur des mois dans de nombreuses régions, laissant les familles naviguer la période critique de la rentrée sans soutien professionnel. Les organisations communautaires tentent de combler ces lacunes avec des ateliers d’éducation parentale et des réseaux de soutien par les pairs.

Alors qu’une nouvelle année scolaire commence partout au Canada, la conversation autour de la santé mentale des élèves a évolué d’une préoccupation de niche à une priorité générale. La question demeure à savoir si nos systèmes peuvent s’adapter assez rapidement pour répondre aux besoins croissants : comment pouvons-nous garantir que le soutien en santé mentale devienne aussi fondamental à l’éducation que les manuels scolaires et la technologie?

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