Réunion provinciale sur le commerce de Freeland 2025 façonne la stratégie nationale

Olivia Carter
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Lors d’un sommet crucial qui pourrait redéfinir la trajectoire économique du Canada, la vice-première ministre Chrystia Freeland a réuni hier les ministres provinciaux et territoriaux du commerce à Québec. Cette réunion à enjeux élevés, tenue dans un contexte de tensions commerciales mondiales croissantes et de défis fiscaux nationaux, visait à forger une stratégie commerciale nationale unifiée qui équilibre les intérêts régionaux avec les priorités fédérales.

“Ce n’est pas qu’une simple réunion de routine,” a souligné Freeland dans ses remarques d’ouverture. “Les décisions que nous prenons aujourd’hui détermineront la position concurrentielle du Canada dans un marché mondial en rapide évolution pour les années à venir.”

La session à huis clos au historique Château Frontenac a abordé plusieurs questions litigieuses qui ont tendu les relations fédérales-provinciales ces derniers mois. Selon des sources proches des discussions, les barrières commerciales interprovinciales étaient en tête de l’ordre du jour, avec des estimations de la Banque du Canada suggérant que ces barrières coûtent à l’économie nationale environ 90 milliards de dollars par an—près de 4% du PIB.

La ministre du Commerce de l’Alberta, Hannah Johnson, a particulièrement insisté sur les réglementations des corridors énergétiques, soutenant que “les restrictions interprovinciales désuètes entravent notre capacité à commercialiser nos ressources à un moment où la demande mondiale est à son maximum.” Cette position a reçu un soutien notable des représentants de la Saskatchewan et de Terre-Neuve, créant une alliance inattendue au-delà des clivages politiques traditionnels.

La délégation québécoise, dirigée par le ministre Pierre Tremblay, a riposté avec des préoccupations concernant la préservation de l’autonomie provinciale dans les industries clés. “Nous reconnaissons l’importance d’une approche nationale cohésive,” a déclaré Tremblay, “mais pas au détriment du modèle économique distinctif du Québec et de ses industries culturelles.”

L’accord commercial récent du gouvernement fédéral avec l’Indonésie a également suscité d’importantes discussions, les provinces maritimes exprimant leur inquiétude quant aux impacts potentiels sur leurs industries de la pêche. Freeland a assuré aux ministres que des mécanismes de sauvegarde protégeraient les secteurs vulnérables tout en ouvrant de nouveaux marchés pour les exportations canadiennes.

La ministre de la Colombie-Britannique a soulevé des questions pointues sur la stratégie fédérale visant à atténuer les frictions commerciales continues avec la Chine, qui ont particulièrement affecté les exportations forestières et agricoles des provinces de l’Ouest. “Nous avons besoin d’actions fédérales concrètes, pas seulement de rhétorique diplomatique,” a-t-elle affirmé lors d’une brève disponibilité médiatique.

Selon nos informations, les ministres ont également discuté d’un corridor d’innovation proposé s’étendant de Windsor à Québec, visant à renforcer les capacités de fabrication avancée du Canada. L’initiative comprendrait des cadres réglementaires coordonnés et des investissements d’infrastructure partagés entre plusieurs provinces.

Le ministre ontarien Michael Thompson a souligné le succès des récents efforts provinciaux d’harmonisation réglementaire dans le secteur de la construction. “Nous avons éliminé près de 30% des exigences de certification transfrontalières depuis 2023, créant des milliers d’emplois et réduisant les coûts pour les entreprises et les consommateurs,” a noté Thompson dans les données présentées à ses collègues.

Des sources proches des pourparlers indiquent qu’un communiqué officiel sera publié plus tard cette semaine décrivant des engagements spécifiques sur la réduction des barrières commerciales interprovinciales, la coordination des missions commerciales internationales et l’établissement d’un groupe de travail fédéral-provincial permanent sur les opportunités des marchés émergents.

Le calendrier de ce sommet est particulièrement significatif alors que le Canada navigue dans des vents économiques complexes, y compris des préoccupations d’inflation persistantes, l’évolution des politiques commerciales américaines et une concurrence intensifiée pour les capitaux d’investissement.

Alors que les ministres du commerce quittaient Québec cet après-midi, la question demeure: ce nouvel esprit de coopération fédérale-provinciale peut-il se traduire par des avantages économiques tangibles pour les Canadiens de toutes les régions, ou les intérêts régionaux l’emporteront-ils finalement sur les priorités stratégiques nationales?

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