Étude sur le risque de cancer lié à Ozempic chez les patients diabétiques révèle un risque réduit

Olivia Carter
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Le médicament controversé pour la perte de poids qui a transformé le paysage pharmaceutique pourrait offrir des avantages au-delà de la balance. De nouvelles recherches suggèrent que les agonistes des récepteurs du GLP-1 comme l’Ozempic et le Wegovy pourraient réduire considérablement le risque de cancer chez les patients atteints de diabète de type 2, ouvrant potentiellement une nouvelle frontière dans les stratégies de prévention du cancer.

Une étude révolutionnaire publiée dans JAMA Oncology a examiné les dossiers médicaux de plus de 100 000 patients et a constaté que les personnes atteintes de diabète de type 2 qui prenaient du sémaglutide—l’ingrédient actif de l’Ozempic—présentaient un risque de développer un cancer inférieur de 24 pour cent par rapport à celles utilisant d’autres médicaments contre le diabète.

“Les implications de ces résultats sont considérables,” affirme Dr Eleanor Simmons, endocrinologue à l’Hôpital général de Toronto. “Alors que nous connaissions déjà les bienfaits sur la perte de poids et la glycémie, cet effet protecteur potentiel contre le cancer représente un développement inattendu mais bienvenu dans notre perception de ces médicaments.”

L’étude, menée par une équipe multinationale de scientifiques sur trois continents, a suivi des patients sur une période de cinq ans. Ceux prenant des agonistes du GLP-1 ont montré des taux particulièrement réduits de cancers gastro-intestinaux, du sein et du foie—des malignités souvent associées à l’obésité et aux troubles métaboliques.

Les experts pensent que les propriétés anticancéreuses pourraient provenir des effets anti-inflammatoires du médicament et de sa capacité à réduire la résistance à l’insuline—un facteur de risque connu pour certains cancers. De plus, la perte de poids significative généralement observée chez les patients pourrait jouer un rôle protecteur en diminuant les toxines et hormones stockées dans les graisses corporelles qui peuvent favoriser la croissance du cancer.

Cependant, les autorités sanitaires mettent en garde contre le fait de considérer ces médicaments comme des outils de prévention du cancer pour l’instant. “Ce sont des observations qui montrent une corrélation, pas nécessairement une causalité,” note Dr Anish Kapoor, oncologue et conseiller en politique de santé. “Nous avons besoin d’essais contrôlés randomisés spécifiquement conçus pour étudier cette relation avant de faire des recommandations cliniques.”

Ces résultats surviennent dans un contexte de demande sans précédent pour l’Ozempic et des médicaments similaires, ce qui a conduit à des pénuries nationales et à des préoccupations concernant l’accessibilité pour les patients diabétiques qui dépendent de ces médicaments pour leur usage prévu.

La couverture d’assurance reste un autre obstacle. La plupart des régimes de santé canadiens couvrent les agonistes du GLP-1 pour la gestion du diabète mais pas pour la perte de poids ou la prévention potentielle du cancer, créant un système à plusieurs niveaux où seules les personnes ayant les moyens peuvent accéder à ces médicaments potentiellement transformateurs.

La recherche met également en évidence les frontières de plus en plus floues entre les traitements de différentes affections. “Nous voyons de plus en plus de preuves que la santé métabolique affecte tout, des maladies cardiovasculaires au cancer,” explique Dr Farrah Cheng, spécialiste des troubles métaboliques. “Ces médicaments nous obligent à reconsidérer comment nous catégorisons et traitons des conditions médicales apparemment distinctes.”

Pour les quelque 3,7 millions de Canadiens vivant avec le diabète, ces résultats offrent un optimisme prudent. La possibilité que leur médicament prescrit puisse offrir une protection contre le cancer ajoute une dimension significative aux décisions de traitement.

Les prestataires de soins de santé et les experts en politiques font maintenant face à des questions complexes sur la manière de prioriser l’accès à ces médicaments, surtout à mesure que de nouvelles applications continuent d’émerger. Les patients diabétiques devraient-ils avoir un accès prioritaire par rapport à ceux qui cherchent à perdre du poids? Comment équilibrer les besoins médicaux immédiats et les avantages préventifs potentiels?

Alors que la recherche continue d’évoluer, une question reste centrale dans cette histoire en développement : sommes-nous témoins de l’émergence d’une nouvelle classe de médicaments qui transcendent leur objectif initial, remodelant potentiellement notre approche de multiples maladies chroniques simultanément?

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