Scandale de fraude ReMax Calgary entraîne une scission du bureau canadien

Sarah Patel
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La prestigieuse marque immobilière ReMax a rompu ses liens avec sa franchise de Calgary Central suite à des allégations d’un système de fraude de plusieurs millions de dollars qui a secoué la communauté immobilière de l’Alberta. Le scandale, qui impliquerait des détournements de dépôts d’acheteurs et de fonds de gestion immobilière, a laissé des dizaines de clients à la recherche de réponses et a provoqué une restructuration immédiate de l’entreprise.

“Cela représente une importante rupture de confiance,” a déclaré Miranda Caldwell, directrice régionale de ReMax Ouest Canadien. “Nous avons mis en place des protocoles immédiats pour protéger les clients touchés tout en coopérant pleinement avec les autorités réglementaires qui enquêtent sur ces graves allégations.”

Selon des documents obtenus par CO24, la franchise aurait détourné des dépôts de clients dépassant 4,2 millions de dollars vers des comptes non autorisés sur une période de 18 mois. Plusieurs acheteurs ont signalé que leurs dépôts substantiels—certains dépassant 100 000 $—avaient disparu, la franchise offrant des explications contradictoires sur leur localisation.

Le Conseil immobilier de l’Alberta (RECA) a lancé une enquête après avoir reçu plus de 30 plaintes formelles depuis mars. Le porte-parole du RECA, James Thornton, a confirmé à CO24 que l’organisme de réglementation “examine des preuves d’activités potentiellement frauduleuses” et envisage des suspensions d’urgence de licence pour plusieurs agents liés à l’affaire.

Le siège social de ReMax Canada a agi rapidement, résiliant l’accord de franchise et initiant des plans pour transférer les inscriptions légitimes à d’autres bureaux locaux. L’entreprise établit un fonds de recouvrement pour les clients, bien qu’il reste incertain quel pourcentage des pertes pourrait être couvert.

Des experts du secteur suggèrent que cette affaire expose d’importantes lacunes dans la surveillance des transactions immobilières en Alberta. “Le système actuel permet trop d’autorégulation,” a expliqué Priya Singh, professeure de droit immobilier à l’Université de Calgary. “Les mécanismes de protection des dépôts qui fonctionnent ailleurs au Canada n’ont pas été pleinement mis en œuvre ici.”

Pour les clients touchés comme Mark Jennings, qui a perdu un dépôt de 75 000 $ sur un condo au centre-ville, la situation est dévastatrice. “C’étaient nos économies de toute une vie,” a confié Jennings à CO24. “Un jour nous planifions notre déménagement, le lendemain nous consultons des avocats concernant des fonds qui semblent s’être évaporés.”

Les effets de ce scandale s’étendent au-delà des victimes directes. Le marché immobilier de Calgary, déjà confronté à des conditions économiques difficiles, fait maintenant face à un scepticisme accru des consommateurs. Les agences concurrentes locales rapportent que des clients potentiels posent des questions détaillées sur leurs protocoles de sécurité des dépôts—un sujet rarement abordé avant cet incident.

Est-ce que cela entraînera une réforme réglementaire significative dans l’industrie immobilière de l’Alberta? Alors que les enquêtes se poursuivent et que les poursuites judiciaires s’accumulent, la pression augmente pour des changements structurels qui pourraient remodeler la façon dont les transactions immobilières sont menées dans toute la province.

Pour une couverture continue de cette histoire en développement, visitez CO24 Affaires et CO24 Actualités.

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