Le secteur cinématographique de la Colombie-Britannique menacé par l’impact des tarifs Trump

Olivia Carter
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Les vastes studios cinématographiques de la Colombie-Britannique, autrefois des centres bourdonnants de productions hollywoodiennes, font maintenant face à un avenir incertain alors que le régime tarifaire promis par Donald Trump plane sur les côtes canadiennes. Les acteurs de l’industrie se préparent à un chaos potentiel dans un secteur qui contribue à plus de 3,6 milliards de dollars annuellement à l’économie de la C.-B. et emploie des milliers de travailleurs qualifiés.

“Nous faisons face à une tempête parfaite d’anxiété économique,” explique Sarah Richardson, directrice générale de Creative BC. “La simple menace de ces tarifs a déjà amené les producteurs à hésiter à s’engager pour des projets à venir dans des lieux canadiens.”

Les promesses de campagne de Trump comprennent des tarifs potentiels de 10 à 20% sur toutes les importations canadiennes, les industries culturelles pouvant faire face à des pénalités encore plus sévères. Pour le secteur cinématographique de Vancouver, qui a gagné le surnom de “Hollywood Nord” grâce à des décennies de développement d’infrastructures et de talents, les implications économiques pourraient être dévastatrices.

La nature intégrée de la production cinématographique nord-américaine rend ces menaces particulièrement perturbatrices. Les équipes canadiennes, les locations d’équipement, les installations de post-production et les services de localisation fonctionnent depuis longtemps comme des extensions harmonieuses de l’industrie du divertissement américaine, les productions traversant librement les frontières en fonction de la disponibilité des talents et des incitatifs économiques.

Le vétéran de l’industrie Michael Thompson, qui a travaillé sur plus de 30 productions majeures à Vancouver, confie à CO24 Business que la planification d’urgence a déjà commencé. “Les studios insèrent des ‘clauses tarifaires’ dans les contrats, créant essentiellement des échappatoires si l’équation économique change soudainement. C’est sans précédent dans mes 25 ans dans ce métier.”

Les tarifs potentiels arrivent à un moment déjà difficile pour le secteur cinématographique de la C.-B. L’industrie a récemment traversé d’importantes perturbations dues aux grèves des scénaristes et des acteurs d’Hollywood, suivies par des contraintes budgétaires post-pandémiques qui ont vu de nombreuses productions réduire leurs activités. Le programme de crédit d’impôt du gouvernement provincial, qui offre des rabais entre 28 et 38% sur les dépenses de main-d’œuvre qualifiées, pourrait ne plus être suffisant pour compenser les coûts tarifaires potentiels.

Les analystes économiques de l’Université de la Colombie-Britannique estiment qu’un tarif de 10% pourrait entraîner une réduction de 15 à 20% des productions américaines choisissant des lieux en C.-B., éliminant potentiellement 5 000 emplois directs et des milliers d’autres dans les industries de soutien comme l’hôtellerie, le transport et la fabrication d’équipements.

“Les effets d’entraînement toucheraient tout, des entreprises de restauration aux fournisseurs de construction,” note Dre Elizabeth Chan, économiste spécialisée dans les industries créatives du Canada. “Ce qui rend cela particulièrement difficile, c’est l’incertitude. Les décisions de production sont prises maintenant pour des projets qui ne seront pas tournés avant 12 à 18 mois.”

Les autorités provinciales ne restent pas inactives. Le ministre du Développement économique de la C.-B

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