L’événement Spa Topless au Nouveau-Brunswick suscite des réactions

Olivia Carter
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Une controverse sans précédent secoue l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick, où un spa populaire se retrouve au cœur d’un débat houleux après avoir annoncé un événement réservé aux femmes autorisant les seins nus prévu pour plus tard ce mois-ci. Les autorités provinciales ont averti l’établissement que procéder sans licence appropriée pourrait entraîner de graves conséquences, y compris la suspension potentielle de leur permis d’exploitation.

Le Chance Harbour Nature Spa, d’inspiration nordique, situé près de Saint John, a déclenché la controverse en annonçant son événement “Mardi Topless” prévu pour le 18 juin. La propriétaire de l’établissement, Lisa Williams, avait conçu ce rassemblement comme une opportunité d’émancipation permettant aux femmes de profiter des installations du spa dans un environnement sans jugement et sans les contraintes vestimentaires habituelles.

“Nous voulions simplement créer un espace sécuritaire où les femmes pourraient expérimenter la liberté dont les hommes ont toujours bénéficié,” a expliqué Williams dans un communiqué publié mercredi. “Il n’y a jamais eu d’intention de violer les règlements ou de créer une perturbation publique.”

Cependant, le ministère de la Justice et de la Sécurité publique est rapidement intervenu, émettant un avertissement sévère indiquant que l’événement nécessiterait une licence spéciale en vertu de la Loi sur la réglementation des alcools de la province. Les responsables ont précisé que tout établissement offrant du “divertissement nudiste” doit obtenir une autorisation appropriée — une classification que les propriétaires du spa contestent vigoureusement.

“Il ne s’agit pas de divertissement — il s’agit d’autonomie corporelle et de création d’une communauté solidaire,” a répliqué Williams. “Nous fonctionnons exactement comme les spas nordiques traditionnels à travers l’Europe où cette pratique est complètement normalisée.”

La controverse a suscité des réactions passionnées sur les plateformes de CO24 News, les partisans soutenant que l’événement représente une étape importante vers l’égalité des genres. Des experts juridiques interrogés par CO24 Canada ont souligné l’intersection complexe entre les réglementations commerciales et l’évolution des normes sociales.

“Il existe une différence significative entre les lieux de divertissement et les établissements de bien-être,” a expliqué Melissa Chen, une avocate spécialisée en droits constitutionnels basée à Fredericton. “L’application de ces règlements à un environnement de spa thérapeutique soulève d’importantes questions sur la façon dont nous catégorisons et réglementons les corps féminins dans les espaces publics.”

Le spa a reçu un déferlement de soutien de la part de clients et de défenseurs des droits des femmes qui considèrent cette réaction réglementaire comme emblématique de normes à double standard plus larges. Beaucoup soulignent que les hommes sont régulièrement autorisés à se promener torse nu dans divers contextes publics sans faire l’objet d’un tel examen.

Les responsables provinciaux maintiennent que leur position concerne strictement la conformité réglementaire plutôt qu’un jugement moral. “Toutes les entreprises doivent respecter les exigences provinciales en matière de licences, quelle que soit la nature de leurs événements,” a déclaré le porte-parole réglementaire James Harrison. “Il s’agit d’assurer une surveillance appropriée, pas de porter des jugements de valeur.”

Williams et son équipe juridique examinent actuellement leurs options, y compris la demande de licence spéciale ou la contestation potentielle de la classification de l’événement comme “divertissement” plutôt que bien-être. Entre-temps, les ventes de billets pour l’événement auraient considérablement augmenté depuis le début de la controverse, suggérant que le différend aurait involontairement stimulé l’intérêt.

La situation soulève de profondes questions sur l’autonomie corporelle et les cadres réglementaires au Canada. À mesure que la société continue d’évoluer, comment nos systèmes réglementaires s’adapteront-ils aux perspectives changeantes sur l’égalité des genres et la liberté corporelle sans imposer des normes morales désuètes aux opérations commerciales légitimes?

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