La stratégie de soins de santé en équipe de la Nouvelle-Écosse s’étend pour réduire les temps d’attente

Olivia Carter
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À l’extrémité est du Canada, la Nouvelle-Écosse révolutionne discrètement son système de prestation de soins de santé grâce à une expansion ambitieuse des équipes de soins collaboratifs, créant potentiellement un modèle pour d’autres provinces aux prises avec des défis similaires. L’initiative, qui a déjà établi 31 équipes collaboratives de pratique familiale desservant environ 125 000 résidents, vise à transformer fondamentalement la façon dont les soins primaires atteignent les Néo-Écossais face aux préoccupations croissantes concernant la pénurie de médecins et les longs temps d’attente.

L’ancien modèle n’est tout simplement pas viable,” explique Dr. Maria Thompson, directrice des services de santé primaires à Santé Nouvelle-Écosse. “Notre approche collaborative réunit médecins, infirmières praticiennes, infirmières de pratique familiale et autres professionnels de la santé pour créer un système plus réactif et efficace où les patients consultent le prestataire le plus approprié en fonction de leurs besoins spécifiques.”

La stratégie de la province représente un changement significatif par rapport au modèle traditionnel centré sur le médecin. Dans le nouveau cadre, les équipes opèrent dans des espaces partagés, tenant régulièrement des concertations pour coordonner les soins aux patients et tirer parti des compétences uniques de chaque prestataire. Cette approche a déjà montré des résultats prometteurs dans des communautés comme Dartmouth et Cap-Breton, où les patients signalent un accès plus rapide aux soins et des options de traitement plus complètes.

Selon les données publiées par Santé Nouvelle-Écosse, les communautés dotées d’équipes collaboratives établies ont constaté une réduction de 30 % des visites aux urgences pour des conditions non urgentes et une amélioration de 25 % des résultats de gestion des maladies chroniques. Ces statistiques soulignent l’impact potentiel à long terme sur l’efficacité du système et les résultats de santé des patients.

La province a engagé 18,2 millions de dollars pour étendre davantage cette initiative, avec des plans pour établir 16 équipes supplémentaires d’ici la fin de 2024. Cet investissement intervient alors que près de 130 000 Néo-Écossais demeurent sans fournisseur de soins primaires, soulignant l’urgence derrière ces réformes.

“Ce qui rend cette approche particulièrement efficace est son adaptabilité aux besoins locaux,” note l’analyste en politique de santé Jennifer MacIntosh. “Les équipes dans le Cap-Breton rural sont différentes de celles d’Halifax, reflétant les défis et ressources uniques de chaque communauté tout en maintenant le principe collaboratif fondamental.”

Les professionnels de la santé au sein de ces équipes rapportent une plus grande satisfaction au travail et une réduction de l’épuisement professionnel, abordant un autre défi critique dans la rétention des soins de santé. L’infirmière praticienne Sarah Donaldson, qui travaille au sein d’une équipe collaborative à Truro, partage: “L’environnement collaboratif me permet d’exercer pleinement mes compétences tout en ayant des collègues médecins disponibles pour consultation sur des cas complexes. C’est une façon plus durable de travailler et offre de meilleurs soins pour nos patients.”

La province utilise également la technologie pour améliorer l’efficacité des équipes, avec des systèmes intégrés de dossiers médicaux électroniques permettant un partage d’information fluide entre les prestataires. Des options de soins virtuels ont été incorporées dans de nombreuses équipes, élargissant davantage l’accessibilité, particulièrement pour les communautés rurales confrontées à des défis de transport.

Bien que des défis demeurent—notamment des difficultés de recrutement dans certaines régions et le besoin d’espace physique pour héberger ces équipes élargies—les responsables provinciaux restent engagés envers le modèle collaboratif comme pierre angulaire de la réforme des soins de santé. L’initiative a attiré l’attention d’autres provinces canadiennes confrontées à des problèmes similaires d’accès aux soins de santé, avec des délégations du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont récemment visité pour observer l’approche néo-écossaise.

Alors que cette transformation des soins de santé continue de se déployer à travers la Nouvelle-Écosse, la question demeure: cette approche collaborative en équipe pourrait-elle être la clé pour résoudre la crise d’accessibilité plus large des soins de santé au Canada, ou les différences régionales nécessiteront-elles des solutions uniques pour les défis distincts de chaque province?

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