Les Tarifs de l’Élection Fédérale de Saint John 2025 Menacent la Stabilité Économique

Olivia Carter
4 Min Read
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La ville portuaire de Saint-Jean se trouve à la croisée des chemins entre l’incertitude politique et la vulnérabilité économique à l’approche des élections fédérales de 2025. Avec les États-Unis qui menacent d’imposer de nouveaux tarifs douaniers sur les produits canadiens, les électeurs de ce centre maritime s’inquiètent de plus en plus de leur avenir économique au milieu des tensions commerciales internationales croissantes.

“Nous suivons cette élection plus attentivement que jamais,” affirme Michel Doucette, directeur des opérations au Port de Saint-Jean, où des conteneurs remplis d’exportations canadiennes attendent leur voyage vers le sud. “Quand les tarifs douaniers deviennent un enjeu électoral, nos moyens de subsistance deviennent des pions politiques.”

L’anxiété qui imprègne le secteur industriel de Saint-Jean n’est pas sans fondement. L’analyse économique du Conseil économique du Nouveau-Brunswick suggère qu’un tarif de 25% sur les exportations clés pourrait éliminer jusqu’à 3 400 emplois dans toute la province, avec près de 1 200 postes menacés à Saint-Jean même. Ce scénario a transformé la politique commerciale d’un point de discussion abstrait en un enjeu concret pour de nombreuses familles néo-brunswickoises.

La candidate conservatrice Rebecca MacKenzie s’est emparée de ces préoccupations, faisant de la protection commerciale la pièce maîtresse de sa campagne. “L’administration actuelle n’a pas réussi à protéger nos intérêts économiques,” a déclaré MacKenzie à ses partisans lors d’un récent rassemblement près du port. “Les travailleurs de Saint-Jean ont besoin d’un gouvernement prêt à tenir bon contre les mesures punitives qui menacent notre base manufacturière.”

Le député libéral sortant Thomas Brightwell réplique que l’engagement diplomatique, et non la confrontation, reste l’approche la plus efficace. “Nous avons déjà navigué avec succès à travers des négociations commerciales complexes,” a souligné Brightwell lors d’un débat à CO24 Politique. “Une rhétorique imprudente ne fait qu’enflammer les tensions et met davantage d’emplois en danger.”

Les effets se propagent au-delà du port. La raffinerie Irving Oil de Saint-Jean, qui traite 320 000 barils par jour et emploie plus de 1 500 personnes, fait face à des perturbations potentielles si les flux énergétiques transfrontaliers s’enlisent dans des différends commerciaux. Les experts financiers de CO24 Affaires ont documenté comment les guerres tarifaires précédentes ont créé une volatilité des prix qui a réduit les marges des exportateurs d’énergie.

Pendant ce temps, les petites entreprises prises dans l’incertitude économique se retrouvent incapables de faire des investissements à long terme. “J’ai mis mes plans d’expansion en attente,” explique Catherine LeBlanc, propriétaire d’Atlantic Marine Supply, qui dessert les navires au port. “Quand les candidats débattent des tarifs, ils débattent en réalité de la capacité des entreprises comme la mienne à embaucher l’année prochaine.”

Julian Moreau, du Nouveau Parti démocratique, a tenté de recadrer la conversation, soutenant que la dépendance excessive aux marchés américains est le problème fondamental. “Cette élection devrait porter sur la diversification économique,” a déclaré Moreau lors d’une assemblée publique. “Renforcer notre résil

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