Tendances des Prix du Bœuf et du Porc au Canada 2024 : Le Bœuf Monte, le Porc Baisse

Olivia Carter
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Le paysage des épiceries canadiennes raconte l’histoire de deux viandes ce printemps, alors que les prix du bœuf poursuivent leur ascension tandis que ceux du porc offrent un rare répit aux consommateurs soucieux de leur budget. Selon les dernières données de Statistique Canada, ces tendances de prix divergentes reflètent des dynamiques de marché complexes qui remodèlent les habitudes d’achat à travers le pays.

Dans les supermarchés à l’échelle nationale, les prix du bœuf ont bondi de 5,4 % par rapport à l’année dernière, poursuivant une tendance qui pèse sur les budgets des ménages depuis plusieurs trimestres consécutifs. Cette augmentation touche tout, des coupes premium au bœuf haché, ce dernier connaissant certaines des hausses les plus marquées chez certains détaillants.

“Nous assistons à une tempête parfaite pour les prix du bœuf,” explique l’économiste agricole Dr. Marian Thompson. “Les effets persistants des conditions de sécheresse dans les principales régions d’élevage bovin, l’augmentation des coûts de production et la forte demande à l’exportation sont tous des facteurs qui maintiennent les prix élevés.”

Pendant ce temps, le porc s’est imposé comme une source inattendue de soulagement pour les consommateurs, avec des prix en baisse de 4,1 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution représente la baisse la plus importante des prix du porc depuis près de trois ans, créant un écart de prix substantiel entre les produits comparables de bœuf et de porc.

Les analystes de l’industrie attribuent cette baisse du prix du porc à plusieurs facteurs, notamment l’augmentation de la capacité de production nationale, la modération des coûts d’alimentation du bétail et l’évolution des dynamiques commerciales internationales. La réouverture de certains marchés d’exportation a contribué à stabiliser l’industrie après plusieurs années de volatilité.

Pour les ménages canadiens déjà aux prises avec une inflation alimentaire persistante, ces tendances contradictoires des prix des viandes influencent les décisions d’achat. Les données de CO24 Affaires montrent que de nombreux consommateurs ajustent leurs préférences en matière de protéines, 38 % des acheteurs déclarant avoir augmenté leur consommation de porc tout en réduisant leurs achats de bœuf ces derniers mois.

“Les consommateurs font preuve d’une remarquable capacité d’adaptation,” note l’analyste du commerce de détail Jordan Chen. “Plutôt que d’éliminer complètement la viande, beaucoup font des substitutions stratégiques au sein de leurs catégories de protéines, particulièrement ceux qui ont un budget serré.”

La situation a provoqué des changements notables dans le secteur de la vente au détail alimentaire au Canada. Les grandes chaînes d’épicerie ont élargi leurs promotions de porc, l’espace consacré aux produits de porc augmentant de près de 22 % par rapport à la même période l’année dernière. Simultanément, de nombreux détaillants mettent l’accent sur des options de bœuf économiques et des protéines alternatives pour accommoder les acheteurs soucieux de leur budget.

Les prévisionnistes de l’industrie restent divisés sur la question de savoir si ces tendances se poursuivront tout au long de 2024. Certains experts prédisent que les prix du bœuf pourraient commencer à se modérer d’ici la fin de l’été à mesure que la production s’ajuste, tandis que

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