Tentative d’assassinat de Trump : des preuves ADN découvertes par le FBI

Olivia Carter
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Dans un développement majeur qui a secoué les milieux juridiques et politiques, une analyste médico-légale du FBI a témoigné mardi que l’ADN prélevé sur le fusil de type AR et d’autres objets sur les lieux de la tentative d’assassinat de l’ancien président Donald Trump en juillet correspond à celui de Ryan Wesley Routh, l’homme accusé de cette attaque manquée.

Ce témoignage a été présenté lors d’une audience au tribunal fédéral de West Palm Beach, où les procureurs construisent ce qui semble être une affaire de plus en plus solide contre le suspect de 58 ans. Selon l’experte en ADN du FBI, Stacey Jones, le matériel génétique récupéré sur la détente, la poignée et le chargeur du fusil a révélé une correspondance avec Routh avec une quasi-certitude statistique.

“La probabilité qu’une personne autre que l’accusé ait laissé ces traces d’ADN est astronomiquement faible,” a déclaré Jones lors de son témoignage détaillé. “Les échantillons prélevés sur les zones critiques de l’arme montrent une correspondance définitive avec le profil de l’accusé.”

Les enquêteurs ont également retrouvé de l’ADN correspondant sur une caméra GoPro, un téléphone portable et un sac à dos abandonnés sur les lieux de l’incident du 15 septembre au Trump International Golf Club. Ces objets ont été découverts dans la zone boisée où les agents du Secret Service ont repéré le canon d’un fusil dépassant de la clôture, à environ 500 mètres de l’endroit où l’ancien président jouait au golf.

Ces révélations médico-légales renforcent l’accusation contre Routh, qui fait face à plusieurs chefs d’accusation fédéraux, notamment la tentative d’assassinat d’un candidat présidentiel majeur, passible d’une peine d’emprisonnement à vie. Des documents judiciaires ont précédemment révélé que les agents ont découvert une “liste de personnes à tuer” dans le véhicule de Routh, incluant le nom de Trump aux côtés de plusieurs autres personnalités politiques importantes.

L’avocat de la défense, Robert Adler, a contesté certains aspects de l’enquête, remettant en question la manipulation des preuves et suggérant que les actions de son client ont été mal interprétées. “Bien que les preuves ADN soient convaincantes, elles ne racontent pas l’histoire complète de l’intention ou des circonstances,” a argumenté Adler lors du contre-interrogatoire.

Cette tentative d’assassinat a intensifié les préoccupations sécuritaires autour des personnalités politiques durant une saison électorale déjà volatile. Trump, qui a échappé de justesse à une tentative d’assassinat antérieure en juillet qui lui a laissé une légère blessure à l’oreille, a mentionné ces deux incidents lors de ses apparitions de campagne, les caractérisant comme des attaques politiquement motivées.

Des experts en sécurité de diverses agences ont mis en œuvre des mesures de protection renforcées autour de toutes les principales figures politiques à l’approche des élections de novembre. “Ces incidents représentent une escalade alarmante des menaces pesant sur notre processus démocratique,” a noté l’ancien directeur adjoint du Secret Service, James Murray, dans une déclaration à CO24 News.

Alors que cette affaire progresse dans le système judiciaire, les Canadiens comme les Américains se demandent : dans une démocratie fondée sur des transitions pacifiques du pouvoir, quel impact durable ces tentatives violentes auront-elles sur notre discours politique et sur la volonté des personnes qualifiées de briguer des fonctions publiques?

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