Rapport du vérificateur général sur les conclusions d’ArriveCan 2025 à publier

Olivia Carter
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Dans un geste très attendu, le vérificateur général du Canada publiera aujourd’hui son rapport exhaustif examinant la controversée application ArriveCan et l’entreprise responsable de son développement et de sa mise en œuvre. Ce rapport survient après des mois d’examen minutieux et de questions croissantes concernant l’explosion des coûts de l’application et les pratiques d’approvisionnement qui ont dominé le discours politique canadien.

L’application ArriveCan, lancée initialement en 2020 comme mesure pandémique pour simplifier les passages frontaliers grâce aux informations sanitaires numériques, a fait l’objet de critiques persistantes après que son budget aurait gonflé, passant de 80 000 $ initialement à plus de 54 millions $ au début de 2023. Les comités parlementaires et les partis d’opposition ont exigé des explications sur ces dépassements de coûts considérables.

“Cette vérification représente l’un des examens les plus importants des marchés publics technologiques de ces dernières années,” a déclaré Dre Élaine Thompson, experte en administration publique à l’Université de Toronto. “Les conclusions auront probablement des implications considérables sur la façon dont les services numériques sont contractés et gérés au sein du gouvernement fédéral.”

Le rapport devrait aborder plusieurs questions cruciales qui ont préoccupé les contribuables canadiens, notamment si les processus d’appel d’offres concurrentiels appropriés ont été suivis, s’il y avait une surveillance adéquate de la performance des entrepreneurs, et si les Canadiens ont reçu une juste valeur pour cet investissement substantiel.

Des documents internes obtenus grâce à des demandes d’accès à l’information ont révélé que GC Strategies, le principal entrepreneur derrière ArriveCan, a sous-traité d’importantes portions du travail tout en augmentant apparemment les coûts jusqu’à 30 %. Les dirigeants de l’entreprise ont précédemment défendu leurs pratiques devant les comités parlementaires, soutenant qu’ils ont respecté toutes les réglementations gouvernementales en matière d’approvisionnement.

La ministre des Finances, Chrystia Freeland, a reconnu hier l’importance du rapport, déclarant : “La transparence et la responsabilité dans les dépenses gouvernementales demeurent des priorités absolues. Nous attendons les conclusions du vérificateur général et répondrons de manière appropriée à toutes les recommandations.”

Les critiques de l’opposition ont été moins réservés dans leur évaluation. Le député conservateur Michael Barrett a qualifié la situation d’ArriveCan comme “potentiellement l’un des exemples les plus flagrants de gaspillage gouvernemental d’une génération,” et a promis de poursuivre d’autres enquêtes selon les conclusions du rapport.

Le moment de ce rapport est particulièrement remarquable car il survient au milieu d’une conversation nationale plus large sur les efforts de transformation numérique du gouvernement et les défis de la mise en œuvre de solutions technologiques à grande échelle. Les observateurs de l’industrie notent que les conclusions pourraient influencer les futures politiques d’approvisionnement fédéral et les mécanismes de surveillance des entrepreneurs.

Au-delà des implications politiques immédiates, le rapport soulève des questions fondamentales sur l’approche du Canada en matière de services gouvernementaux numériques. Alors que les pays du monde entier accélèrent leurs efforts de transformation numérique, comment le Canada peut-il assurer une surveillance efficace tout en favorisant l’innovation dans la technologie gouvernementale?

Le rapport du vérificateur général sera déposé au Parlement à 10h00, heure de l’Est, avec des réactions immédiates attendues de tout le spectre politique. Nous fournirons une analyse complète des conclusions et de leurs implications pour la gouvernance et la responsabilité canadiennes.

En attendant ces conclusions critiques, une question demeure primordiale : ce rapport fournira-t-il enfin aux Canadiens la transparence qu’ils méritent sur la façon dont leurs impôts ont été dépensés pour cette initiative numérique controversée?

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